vendredi 27 novembre 2015

jeudi 19 mars 2015

Relisons les textes


 
Moïse fracassant sa tablette parce que le SAV lui a fait savoir qu'elle était pas sous garantie.
(mais chut faut pas le dire).

mercredi 18 mars 2015

Gingembre


L'intérêt d'avoir son blog à soi, c'est que l'on est libre d'aborder ce que l'on souhaite.
Alors aujourd'hui, c'est cuisine. Je précise que je ne sais pas cuisiner, aussi c'est dire combien la recette que je vous propose est facile.

Le Gingembre Confit

Temps : 24h environs, dont plusieurs heures de cuisson.
Difficulté : méga easy pour gros débutant – sous réserve de pas oublier la casserole sur le feu.
Ingrédients : 
  • gingembre frais, du genre de celui en photo ci-dessus.
    Quantité : autant que vous le voulez du moment que vous avez une casserole assez grande pour y ajouter de l'eau sans que ça déborde à ébullition.
  • sucre blanc, en poudre de préférence, mais en morceau ça le fait aussi.
    Quantité : prévoir en sucre environs 2/3 du poids de gingembre.
  • et quelques litres d'eau (du robinet ça va bien).
Matériel : (parce que sans les bons ustensiles ça va devenir compliqué si en plus vous savez pas cuisiner)
  • une grande casserole avec son couvercle. La préférer large plutôt que haute, du genre marmite fait-tout.
  • un verre doseur ou une balance. À défaut vous pouvez toujours mettre au pif le sucre en vidant plus ou moins un paquet d'1kg, si vous savez combien de gingembre vous avez acheté.
  • un économe ainsi qu'un couteau
  • une spatule ou autre chose qui peut touiller.
  • et … une gazinière ou plaque de cuisson, de quoi faire cuire des heures – autant préciser pour les vrais nuls.
Préparation :
  • nettoyer sommairement le gingembre à l'eau claire
  • l'éplucher
  • le couper en rondelles, tranches dans le sens opposé des fibres
  • remplir la casserole d'eau froide
  • y faire tremper le gingembre 30 minutes environs
    (il parait que ça porte un nom cette opération, mais je ne le connais pas et puis c'est une recette accessible aux cancres alors…)
  • vider l'eau
  • remettre de l'eau froide dans la casserole (c'est à dire changer l'eau)
  • faire tremper à nouveau le gingembre*.
    *Attention, c'est ici que ce joue la force que le gingembre confit aura à la fin : Très fort = le laisser tremper à nouveau 30 minutes.
    Fort = 1 heure.
    Plutôt doux = 2 heure.
    Astuce : Si vous l'avez oublié dans l'eau au premier bain, pensez à réduire d'autant le temps ici.
  • vider l'eau.
  • Ajouter dans la casserole le sucre avec le gingembre, pour environs  2/3 du poids de cette racine. (note aux vrais, vrais nuls, le gingembre est une racine).
    À noter que ça peut être beaucoup moins de sucre sans que ce soit dramatique (proportion d'1/2 de sucre pour 1 de gingembre), ou un peu plus selon vos goûts (mais éviter de monter à 1 pour 1).
  • verser de l'eau claire dans la casserole pour recouvrir le tout (pas à ras bord !)
  • mettre la casserole sur le feu, et porter à ébullition en remuant de temps en temps pour faciliter le mélange du sucre (surtout si vous avez mis du sucre en morceaux).
  • une fois que ça bout (verbe bouillir), réduire le feu juste assez pour maintenir les bulles, et mettre un couvercle pour éviter que l'eau ne s'évapore trop vite : le but est de laisser cuire le gingembre dans l'eau sucrée le plus longtemps sans avoir à ajouter de l'eau trop souvent.
  • laisser cuire quelques heures suivant votre patience, en vérifiant régulièrement qu'il n'y a pas besoin d'ajouter d'eau. Le gingembre doit rester sous l'eau. En profiter pour remuer pour pas que ça colle au fond.
  • après au moins deux heures, couper le feu.
  • laisser tel quel sans toucher pendant une journée ou une nuit (8h mettons), avec le couvercle fermé pour éviter qu'un insecte s'invite attiré par le sucre.
  • remettre le feu sous la casserole, et à nouveau ébullition.
  • laisser l'eau s'évaporer lentement en remuant. (Vous pouvez procéder comme pour la cuisson sans ajouter d'eau).
  • lorsqu'il n'y a plus qu'un fond d'eau :
    À ce stade les tranches de gingembre sont d'un jaune orangé plus soutenu et sont devenues plus ou moins transparentes suivant leur épaisseur (on doit deviner à travers une tranche la spatule ou une cuillère). Si ce n'est pas le cas, c'est que la cuisson n'a pas durée assez longtemps, auquel cas il faut rajouter un peu d'eau pour la faire durer encore.
  • couper le feu et laisser refroidir.
Et voilà.
Ces tranches de gingembre peuvent être consommées sans rien d'autre en friandises. Pour cela il suffit de les étendre dans un plat et de les laisser sécher à l'écart des insectes (par exemple au four, sans avoir besoin de l'allumer).

Le jus qui reste dans la casserole peut servir en cuisine comme sirop.

Si vous voulez cuisiner le gingembre obtenu, vous pouvez utiliser le sirop avec. Par exemple vous pouvez faire cuire dans une poêle du blanc de poulet coupé en tranche, puis l'ajouter directement dans la casserole de gingembre avec son sirop et réchauffer le tout. À servir avec du riz gluant c'est top.

Comme vous pouvez le voir, c'est une vraie recette pour geeks les nuls de la cuisine : aucun terme technique, facile à retenir (juste à se souvenir de la proportion de 2/3 et de faire deux bains d'eaux), donc in-ra-table, sauf à oublier sa casserole en lisant d'autres blogs…

mardi 10 mars 2015

Enfin une chaîne d'emails utile.


Nous connaissons tous ces emails qui demandent à ce qu'on les fasse suivre, presque toujours pour permettre à une information contestable ou circuler.

Ainsi que chaque jour, je viens d'en recevoir un :


 Objet : FW: TR: Tr: : Gardez votre ancien permis carton !

 http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F2827.xhtml
   Surtout,
> gardez votre permis rose
> (papier cartonné) !
j'ai vérifié et c'est en partie vrai Les permis datant d'avant 2013 resteront  
valables jusqu'en 2033. Ne demandez surtout pas, ou n'acceptez surtout pas leur  
remplacement. En effet, les nouveaux auront une limite de validité : 15 ans pour  
les permis A et B, 5 ans pour les autres. Et il y aura visite médicale pour le  
renouvellement !  
 
Information à transmettre à tous les anciens conducteurs !  
ATTENTION NOUVEAU PERMIS ils vont chercher à éliminer le plus de conducteurs  
possible  
 Une de mes connaissances à demandé le remplacement de son vieux permis de  
conduire en carton rose en échange il a eu le nouveau permis sur carte  
magnétique format carte vitale ou carte bleue mais dessus apparait une durée de  
validité de 5 ans!! pour le renouveler vous devez passer une visite médicale  
obligatoire tous les 5 ans...  
alors si vous avez des soucis de santé gardez votre ancien permis cartonné qui,  
lui, est illimité!!  
FAITES PASSER/TRANSMETTRE 


Veuillez noter que la mise en page n'est pas de moi, et encore, vous échappez à l'interligne double non pris en charge par mon copier-coller et à la réduction de la taille de la dernière ligne.

Afin de m'amuser moi aussi, j'ai choisi plutôt que d'ignorer d'imiter en disant ma pensée.

Je suis pour que les vieux conducteurs (les vrais vieux, pas ceux qui ont de l'ancienneté) aient à passer une visite médicale !

Entre leur connaissance approximative du code, et surtout jamais réactualisé,

des réflexes inexistants quand ce ne sont en plus une vue de taupe même avec correction

et une surdité invalidante pour entendre qu'il recul en renversant quelque chose,

l'incapacité à tourner le cou pour faire de vrai contrôle dans les angles morts…

Et ne parlons pas de leurs nombreux médicaments dont les notices précises le risque de somnolence et l’incompatibilité avec la conduite !
Les vieux sont des dangers sur la route !!!
Faites circuler ! !!!!!


Cette prose deviendra-t-elle une chaîne d'emails de plus ? Sauverai-je des vies par mon texte ? :)

mardi 3 février 2015

Règles à l'Aquitaine, AKA les joies du régionalisme linguistique.

J'aime les joies du régionalisme linguistique.

J'ai toujours dit et compris, parlant d'un rendez-vous à venir par exemple,
– « samedi prochain », pour le premier samedi qui vient après ce jour,
– « samedi en huit », pour celui de la semaine suivant celle en cours (à moins d'être en plein WE, auquel cas je dis samedi prochain, si l'on est déjà un samedi ou un dimanche). Bref samedi en huit, c'est le samedi après le prochain.

Et pour le mardi ? Parce que c'est presque juste après un WE que ça tombe les mardi, puisqu'ils sont en début de semaine ces bougres…
Alors pour le mardi, si l'on est lundi, c'est réglé : je dis « demain ». Le reste de la semaine, ça coule de source, on retombe sur « mardi prochain » et « en huit » comme indiqué précédemment.

Ça, c'est ma manière de dire.

Jusqu'à ce que je quitte l'IDF – Asnières en fait – cette façon de s'exprimer me semblait la règle communément admise dans la langue française.

Que nenni ! Lorsque je parle avec ceux de l'Aquitaine et certains sudistes aussi, samedi « prochain » est toujours celui de la semaine prochaine, même si nous sommes mercredi. Pour eux le jour « prochain » est celui que je désigne comme étant « en huit » et, ils n'utilisent pour ainsi dire pas l'expression « en huit ».
Ni « en quinze ».

Car en principe l'on peut dire « en quinze » pour désigner le jour de la deuxième semaine à venir.

Bref.

Pas facile de communiquer sans se viander avec ceux qui parlent avec les règles à l'Aquitaine. (Mais c'est toujours bon d'essayer.)

mardi 20 janvier 2015

J'adore les lampes.

J'adore les lampes, tout ce qui produit de la lumière. Un jour je m'achèterai un sabre laser pour jouer au Jedi avec ma fille.
D'ici là, je suis fan de lampes torches, de frontales (découvertes il y a peut en fait) et, comme je disais, de ce qui éclaire, pour peu que la lumière produite, que l'effet lumineux, me séduise. Ce peut être une lampe de chevet, de bureau, une lampe à plasma, ou une lava lampe. Il y a aussi la lumière naturelle, qui est capable de m'émerveiller comme si j'étais un papillon de nuit – que je suis.
J'adore vraiment ça.

Alors voici une revue d'une petite lampe que je me suis achetée et qui malgré sa technologie coûte moins de 20€. Il s'agit de la Ti3 de chez ThruNite.
Vraiment petite, pour porte-clés ou à clipper à l'intérieur de sa poche pour l'avoir toute la journée (et la nuit), car même le jour, une petite lampe ça sert. Qui ne s'est jamais retrouvé dans le noir à la cave, ou à chercher sous son siège de voiture et pestant de ne rien y voir ?


Alors petit avis + retex (retour d'expérience) sur cette Ti3 que j'ai reçu il y a quelques semaines, et que j'ai en permanence dans la poche.
À noter que j'ai la version "neutral white" dont la teinte est juste parfaite, pas du tout le ton blafard d'autres lampes.

ThruNite Ti3 NW

Érgonomie, Taille :
- sa taille n'est pas plus grande qu'un doigt, son poids à peine plus lourd que la pile AAA qu'elle renferme.
- clippée à l'intérieur d'une poche avant de pantalon, la Ti3 se fait immédiatement oubliée tant sa taille et son poids sont faibles.
- clippée à l'extérieur cette fois, de la même poche, la position médium est parfaite pour éviter des obstacles, descendre un escalier, lorsqu'on a les deux mains prises.
- la possibilité d'orienter le clip est bien vue, et permet une fixation main libre quelque soit le support (encore qu'il existe des clips doubles qui évitent d'avoir à les détacher pour les réorienter. Mais là je chipote).
Conclusion : parfaite ! Il faut juste penser à faire attention au clip qui dépasse de la poche si l'on s'allonge comme une loutre sur un canapé en cuir.

Interrupteur :
- l'activation par rotation de la tête est silencieuse et a l'avantage de ne pouvoir en aucune façon s'activer seule dans votre poche. Aucun risque de retrouver la pile à plat quand on en a besoin à cause de ça, et c'est bien.
- même s'il est possible d'activer la lampe à une main, c'est fastidieux, idem pour l'éteindre (mais ça se fait au besoin, juste que c'est beaucoup moins pratique à une main qu'un bouton)
- ce système par rotation est étanche, et théoriquement infaillible dans le temps comparativement à un interrupteur bouton (mécaniquement plus fragile)
Conclusion : ce système rotatif est moins pratique mais plus robuste et évite l'activation non désirée, ce qui est bien, d'autant que ça ne prend aucune place.

Éclairage :
- le mode le plus faible est vraiment trop faible (même pas 1/10ème de lumens d'après le constructeur, pour que vous vous rendiez compte il n'éclaire pas plus fort ni plus loin qu'une luciole) : même pour chercher dans son sac c'est pénible, et l'on en vient à passer au mode médium. Le seule usage que j'en vois est pour faire un signal lumineux "discret" à quelqu'un.
- la puissance médium est parfaite et correspond à 99% des usages. D'après ThruNite, il est de 12 lumens, et bien on dirait qu'il en a pas loin de 80 !
- à forte puissance, soit 120 lumens, on profite peut de ce gain. Je m'explique : oui, on sent que l'on boost la puissance, mais l'on en profite peu sur cette configuration de tête car la puissance n'est pas focalisée pour éclairer beaucoup plus loin. Or, avec la puissance médiane, on voit parfaitement à courte et moyenne portée. Il ne faut pas oublier que notre œil s'habitue à l'intensité lumineuse dont il dispose.
- une fonction stroboscope 120lm, censée aveugler l'adversaire. C'est surtout pour frimer parce que bon, hein, le temps de l'activer pour espérer passer en mode "tactic". Mais c'est fun (et plus utile que le mode luciole) et ça consomme moins qu'en éclairage continu.
Conclusion : on n'a pas besoin de 120 lumens pour travailler ou se repérer, si vous avez une frontale du genre Black Diamond vous devez voir ce que je veux dire, on n'hésite pas à réduire la luminosité pour économiser les piles si l'on n'a pas besoin de la pleine puissance. En revanche le mode le plus puissant est utile pour éclairer à travers une vitre sale et percer la crasse.
Quand au mode luciole, mais pourquoi diable ne pas avoir mis ce mode le plus faible à 1 lumen par exemple, plutôt qu'à 0.04 ? Vraiment je ne comprends pas ce choix, d'autant qu'il est rare d'être dans le noir le plus complet pour profiter de 0.04lm et qu'avec si peut de lumière on ne voit même pas ses pieds. :/
Ceci étant le mode médium est juste parfait !… Vraiment !… si ce n'est pour pour l'activer il faut d'abord activer le mode luciole inutile (perte de temps pour rien).

Alimentation, autonomie :
- très bonne pour une lampe d'appoint aussi légère (aucun changement de pile sur un mois d'utilisation presque quotidienne)
- la pile AAA étant très commune, et puisqu'on la trouve aussi en rechargeable
Conclusion : difficile de tomber en rade. Il suffit de tourner entre deux accus et de faire une rotation mensuelle (voir trimestrielle je pense) pour être toujours ok niveau énergie.

Ma conclusion générale : 
Pour un prix très réduit, et malgré quelques "défauts" (qui n'en sont pas vraiment, plutôt des choses à améliorer) c'est un superbe produit dans sa catégorie. Ruez-vous dessus (en choisissant votre couleur de lumière, Cool White ou Neutral White),… si vous n'êtes pas allergique à l'absence de bouton.

Après Charlie, ces spam qui "dénoncent"


 

Un SPAM de plus,

No comment !!
Rassembler, Transmettre, Soutenir
Merci à une Amie de la page pour ce partage et pour son soutien à nos Soldats. (à méditer)

10 soldats français sont morts au Mali
> > > 12 soldats français sont morts en Irak
> > > 27 soldats français sont morts en Côte d'Ivoire
> > > 89 soldats français sont morts en Afghanistan
> > > 116 soldats français sont morts en Yougoslavie
> > > 156 soldats français sont morts au Tchad
> > > 158 soldats français sont morts au Liban.
> > > Et d'autres malheureusement dans d'autres opérations extérieures

Il n'y aura jamais 3 000 000 de Français qui défileront pour eux dans les rues et certains de ceux qui défilaient hier demandent même la suppression du défilé militaire du 14 juillet.

Et qu'on ne nous réponde pas qu'eux, c'est normal, c'est leur métier, ils ont signé pour. Les journalistes de Charlie Hebdo aussi auraient pu faire un autre métier, dans un autre journal et en caricaturant sur d'autres sujets. Ils ont choisi de le faire en connaissant les risques et en persistant malgré les menaces.
> > > Les journalistes de Charlie Hebdo sont morts parce qu'ils défendaient des valeurs qu'ils pensaient justes. Les militaires français qui tombent dans l'anonymat le plus complet, voire dans le mépris de ceux qui sont inconsolables pour Charlie Hebdo, le font aussi et depuis longtemps.

Nos Soldats sont avec les Policiers et les Gendarmes, les vrais garants de NOTRE liberté d'expression.

 
(je vous ai épargné la mise en page "transfert" et la mise en valeur des dernières lignes dans le courrier d'origine)

Donc ma réponse,
Ce n'est pas tout à fait exact. Pour ainsi dire, c'est même faux.

Policiers et soldats nous défendent, mais ne défendent pas notre liberté d'expression.
- Les premiers participent à défendre la sécurité intérieure et donc la stabilité du pays (stabilité assurée aussi par l'éducation et la santé notamment).
- Les seconds défendent nos terres face à une autre armée, et lorsqu'il n'y a pas de guerre, aident les premiers.

Mais aucun des deux n'a jamais eu pour mission la défense de nos libertés individuelles ou collectives à nous exprimer. La grande muette n'a jamais été la pour ça, et la police ne lèvera pas le petit doigt si vous allez dans un commissariat vous plaindre qu'un inconnu vous a dit de la fermer lorsque vous critiquiez sa religion.
En outre, policiers et militaires, exercent une fonction qui les place de fait, au contact du danger. C'est de base, c'est comme ça. Comme les pompiers (qui sont des militaires du reste). Il en découle qu'ils ne sont pas des civils, et apprennent à utiliser une arme, qu'ils sont autorisés le cas échéant à utiliser et avec laquelle ils peuvent tuer.

Contrairement aux journalistes.

Le journaliste est un civil, il n'a aucune arme et ne tue personne – même si les mots peuvent blesser.
Face à la violence, il est sans défense.
Il est comme vous, comme moi, sauf qu'il signe ce qu'il écrit et qu'il risque un procès ou d'être exécuté sans sommation s'il dérange par ce qu'il dit ce qu'il pense.

Aussi, ce n'est pas que je n'ai aucune émotion pour ceux qui risquent leur vie au quotidien pour nous, mais j'en ai une particulière, pour ceux qui, simples civils, osent signer de leur nom un travail de critique et de réflexion, s'exposant ainsi publiquement à la folie meurtrière des fanatiques.

Donc rien à voir. Parce que vouloir faire taire Charlie Hebdo au nom d'une religion, c'est vouloir tuer la république laïque pour la transformer en théocratie, et nous contraindre à vivre à genoux et nous convertir. C'est s'en rendre à chacun d'entre nous, Français respectueux de notre devise : Liberté, Égalité, Fraternité. Liberté pour tous, et non pour quelques uns, égalité entre tous, sans certains plus égaux que d'autres, et enfin fraternité entre nous, même si nous ne nous aimons pas toujours, car la fraternité entre potes ou collègues c'est pas de la fraternité c'est de la camaraderie.

Aussi je me permets de dénoncer cet amalgame, qui voudrait minorer la mort de journalistes Français dans notre capitale, parce que précisément, cela dépasse de beaucoup la mort de quelques hommes. Des hommes et des femmes, il en meurt tous les jours malheureusement. Mais là, c'est beaucoup plus : c'est le droit de critiquer et de dire « je ne crois pas en ton dieu ».
(au passage on notera que certains politiques se sont montrés incapable de dépasser les clivages partisans, et ont refusé comme des mioches de 6 ans de défiler derrière le président de la République comme s'il n'était pas le leur. Et bien si, n'en déplaise à ses détracteurs, nous n'avons qu'un président, et cela se respecte, même si on n'est pas d'accord avec lui. C'est aussi ça la république : avoir le droit de dire que l'on n'est pas d'accord avec le président, mais répondre présent quand il le demande, sans exiger d'avoir une invitation nominative).

Besancenot, Mélanchon, Marine, même combat => incapables de faire preuve d'unité nationale ne serait-ce qu'une journée = aucun sens des responsabilités.
Le pompon revenant à Marine Le Pen, dont la réaction fut celle d'une enfant de six ans : le président Hollande lui dit que tout le monde peut venir, mais elle ne participe pas à la capitale mais dans son coin, exigeant une invitation nominative. Voilà son attitude capricieuse, frivole en la circonstance, qui démontre son incapacité totale à occuper un poste à responsabilités. J'invite le lepéniste qui passerait par ici à bien y réfléchir la prochaine fois qu'il ira voter.

dimanche 11 janvier 2015

Art & intelligence

Plutôt que de m'interroger sur le manque de mobilisation que j'ai constaté dans les Alpes-Maritimes, dimanche 11 janvier 2015, moins de citoyens en hommage aux victimes à Charlie Hebdo et les jours qui ont suivi, … que pour descendre fêter une rencontre sportive…

Je me demande parfois, s'il ne faut pas plus d'intelligence comme lecteur qu'en tant qu'auteur, comme auditeur, spectateur, que compositeur, peintre, cinéaste…

Selon cette logique, je dois bien m'avouer avoir peur : craindre de rester un romancier incompris, alors que je suis confient en ce que j'écris pour mon roman ; et si j'étais le seul à pouvoir comprendre mon œuvre ? Quelle grande médiocrité que celle de celui qui n'est entendu que de lui-même.
Voilà pourquoi il n'est nullement besoin d'adhérer à la pensée d'un artiste pour aimer son œuvre et parfois, – souvent ? – en comprendre la portée mieux que son créateur, qui restera à jamais aveuglé, le nez collé à son processus créatif, prisonnier et, finalement, incapable de jouir de la magie qu'il engendre car il en connaît les ficelles.

Inutile donc, de souscrire aux thèses d'un auteur et, tout aussi futile de cautionner les motivations qui le poussent à écrire, le nourrissent, et lui donnent la force de finir : c'est hors sujet car en un sens, ne compte que l'œuvre, son créateur ne vient qu'après, au mieux, en bonus.
Je suspecte d'ailleurs que la vie de anonymes qui n'ont pas le temps pour être créateurs, est bien plus intéressante que celles des peintres, cinéastes, des musiciens, des écrivains, ou pire des bloggers – sauf à considérer les rencontres qu'ils font dans la vie et les enrichissent.


Je l'affirme sans savoir si j'ai raison ou tord, mais c'est ce que je crois.

mercredi 7 janvier 2015

Je suis Charlie


Le droit de vivre et de critiquer sans perdre la vie
est un droit fondamental de chaque être humain,
que c'est le sang de la démocratie.


vendredi 2 janvier 2015

De l’arrogance de celui qui paye.

Dernièrement, j'ai trouvé certains désobligeants, arrogants, sur une chaîne Youtube, concernant le matériel à prix abordable – en l'espèce, concernant les couteaux de bushcraft, mais ça vaut pour le reste. D'où ma réflexion et réponse qui suit : 


Affirmer qu'un couteau ne vaut rien parce qu'il n'est pas aussi cher que le sien en pleine soie, ou que son utilisateur ne sait pas faire la différence avec une hache, c'est n'importe quoi.
Pourquoi ?

Déjà parce qu'un couteau, c'est censé être le premier outil. Un outil solide, que l'on utilise sans craindre de le casser. Dans le cas d'un couteau de ce gabarit, on peut légitimement s'attendre, si l'on a un soucis avec sa hachette (exemple, casse du manche après des années de service), le couteau doit pouvoir permettre de terminer les préparatifs pour faire un feu, donc refente etc.

Alors ok, c'est pas de la pleine soie, c'est pas un couteau de forge à 200$, c'est un Mora, un couteau industriel, et c'est pas une hache. Mais, ça reste un outil, que l'on doit pouvoir utiliser avec confiance (contrairement aux couteaux forge, trop cher pour être utiliser sans crainte de le rayer, et que le bushcrafteur de salon laisse derrière sa vitrine).

Faut pas abuser non plus : ok c'est du bois dur. Et alors ? Il a pas été lancé contre un rocher ou tapé avec une massette en métal que je sache. C'est un couteau de bushcraft ou pour les WE barbecue dans son jardin ? J'ai vu d'autres tests de ce couteau, par exemple celui de grierwolfe : le couteau a tenu. Est-ce qu'il peut tenir des mois en servant de hache, c'est une autre question, mais, pour ce gabarit et ce prix, il doit tenir le coup en dépannage sans quoi c'est de la merde. D'autres Mora à moins de 20€ assurent, à 75€ il devrait être à la hauteur de son prix.

Bref. N'importe quoi certains commentaires.

Un couteau de bushcraft, doit tenir et secourir si l'on n'a plus sa scie ni sa hache, au moins pour faire un feu avec ce qu'on trouve comme bois.
(…et … il doit être abordable. Parce que c'est un outil qui va en chier et qu'il faut pas avoir peur de l'abîmer et de le remplacer un jour, après de loyaux services).

Survivalisme geek

Voici un texte que j'ai envoyé à un blog survivaliste que j'apprécie, et qui sera peut-être, ou pas, publié là-bas. Mais appréciant la redondance pour ce qui est de transmettre les infos… le voilà :

Bonjour Volwest, et bonjour aussi aux lecteurs, ainsi qu'une bonne année à toutes et à tous.

Beaucoup d'entre vous se sont très justement posé la question de la sécurité et de l'accessibilité des données :

– protection contre le vol,
– accéder soi-même à ces informations depuis le maximum de systèmes,
– fichiers sur plusieurs supports pour éviter, non pas le vol, mais l'impact d'un matériel HS,
– possibilité de laisser les proches y accéder au besoin le moment venu.

Il y a le cryptage, mais, crypter des information depuis une machine à la sécurité faible, ce n'est pas terrible. Idem pour l'accès. En êtes vous conscients, pour ceux qui utilisent windows ?
Donc la première chose à retenir, lorsque l'on évoque le cryptage, est qu'aucun cryptage n'est parfaitement sûr :
– parce que les logiciels et la puissance des ordinateurs évoluent
– et qu'il y a déjà depuis longtemps des logiciels espions pour détecter, enregistrer et transmettre, la saisie d'identifiants et de mots de passes.
Bref, si vous utilisez windows, considérez que rien n'est sécurisé, surtout si vous êtes convaincus que vos systèmes de protection sont incassables… parce que la première faille de sécurité, est humaine. Les logiciels n'ont pratiquement pas d'utilité pour qui n'étudie pas les bons réflexes et habitudes à avoir dans ce domaine.
En gros pour résumer et vous donner la réponse à cette question : que faire, et bien déjà pour commencer, si vous êtes sous windows, changez. Une solution valable, très valable même, est l'utilisation de Linux, qui est depuis déjà une bonne décennie, très accessible au grand public. En outre, les systèmes Unix/Linux sont si performants que ce sont eux qui servent pour les serveurs web des grandes compagnies pour lesquelles la sécurité est primordiale. C'est aussi sous Linux que la gendarmerie française a basculé : Linux est un, sinon le système d'exploitation le plus fiable, le plus sécurisé et… il est gratuit, et open source, ainsi que la majorité des logiciels qui vont avec.
(Après si certains préfèrent payer un OS moins sûr, ça les regarde, mais pour ceux qui ne connaissent pas Linux, je vous invite à sérieusement vous pencher sur la question. Linux est l'archétype du système survivaliste.)
Enfin il y aurait beaucoup à dire dessus Linux et l'informatique du survivaliste, je ne vais pas développer plus ce coté car cela mérite un article complet. (plusieurs, même, en fait).
Donc revenons-en à la résilience des données administratives.

La clé USB, pour peu qu'elle soit solide et cryptée, est un bon point de départ.
Il va de soit qu'il faut idéalement en choisir une qui soit étanche et robuste, ou la placer dans un petit container qui la protège.
Comme il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier, il faut plusieurs supports.
Un autre support que j'apprécie, est la carte micro-SD, car elle est très facile à dissimuler, peut-être insérée dans la plupart des smartphones modernes, ou avec un adaptateur USB ou SD être lu sur un ordinateur, ou encore une borne d'impression (très pratique pour sortir une copie de sa carte d'identité, d'autant que ces bornes ne sont guère piratées ‑ pour l'instant). En outre, la carte micro-SD sur un smartphone, permet si l'on fait bien les choses, de décrypter soi-même en vu de montrer sur l'écran un document, sans laisser de trace physique.
On peut aussi envisager d'avoir sur son smartphone une copie crypté, pour la consulter sans besoin de réseau ni d'autre terminal.
Une autre solution à prendre en compte, est de déposer les documents cryptés sur plusieurs systèmes cloud et ftp ou imap (Dropbox et Google Drive sont plutôt bien sécurisés, et l'accès n'est pas partagé par défaut, le ftp est un eu moins fiable, mais il faut savoir exactement ce que l'on cherche pour trouver le fichier crypté, enfin la solution imap, qui est de s'envoyer à soi-même le fichier par email en pièce jointe, est pas mal non plus).
Aucun de ces systèmes (support physique ou cloud) n'est parfait, mais, si l'on utilise un appareil correctement sécurisé pour crypter, déposer, consulter les données, la probabilité que ces données soient dérobées devient très, très réduite. C'est-à-dire qu'il y a moins de chance qu'un hacker les trouvent et les utilisent, que d'avoir un problème de santé parce que l'on consomme de l'alcool, que l'on fume, ou que l'on prend sa voiture. Donc pas de parano inutile.

Mais il reste encore à crypter correctement et depuis un appareil correcte (donc autre que windows à mon humble avis), avec le bon logiciel, pour déposer une copie du fichier et pouvoir le consulter en sécurité.
En clair tout ce que je viens d'écrire n'était que l'introduction. :D
… Je plaisante, il y a dans l'intro déjà presque tout et vous arrivez au bout de votre calvaire. ;)

La solution de cryptage que je préfère, est la compression au format 7zip (il y a un 7 devant, ce n'est pas du tout la même chose que seulement zip). Ce format propose, outre sa protection par mot de passe si l'on souhaite, un cryptage de la liste du contenu du fichier. Contrairement aux classiques zip (sans le 7 donc), l'index du contenu du fichier est lui aussi crypté à la demande.
Ainsi, si vous perdez la clé USB avec ce fichier crypté, et que vous lui avez donné un nom à la con du genre "diaporama Hongrie 1989" ou je ne sais quoi, il y a peut de chance que celui qui a trouvé la clé soit assez acharné, en admettant qu'il sache comment casser un cryptage, pour forcer le fichier en y passant des jours. Il effacera probablement la clé pour se la garder, et voilà.
Là déjà, statistiquement, il est hautement improbable que le fichier obtenu soit exploitable par un tiers. SI vous utilisez un appareil fiable, donc une machine avec Linux (sachant qu'Android est un système Linux).

L'intérêt du format 7zip réside dans le fait qu'il est multiplateforme. Donc si vous devez absolument ouvrir le fichier crypté depuis windows, vous pouvez, si vous utilisez un logiciel compatible 7zip. Et c'est là que c'est beau : il existe pour windows une version "portable" du logiciel 7zip. Un logiciel portable, pour ceux qui ne le savent pas, est un programme qui n'a pas besoin d'être installé pour être utilisé. Donc vous le mettez sur votre clé USB avec le fichier, vous lancez le programme sans besoin de la base de registre de windows et de ses mouchards, sans non plus un logiciel déjà sur le PC et donc déjà infecté potentiellement. Et vous accédez au contenu en indiquant votre pass.
En outre, pour lire d'une façon sécurisée, vous pouvez mettre d'autres logiciels portables sur la clé, pour lire aussi bien images, sons, vidéos, textes, que vous venez d'extraire sur la clé depuis 7zip.
(la seule vraie complication, est de créer le fichier, et de télécharger les logiciels depuis un ordinateur ok, et depuis des sites web ok, je vous renvois d'ailleurs vers Web of Trust, WOT pour les intimes, afin d'identifier les sources fiables).

Enfin, il existe la possibilité d'avoir une clé USB bootable avec Linux embarqué dessus. Et là c'est le top, une fois la clé créée : PC éteint, vous branchez la clé, vous allumez et choisissez de booter dessus à la place de windows (renseignez-vous sur la méthode pour cela, c'est très simple et accessible aux débutants), et vous vous retrouvez sur votre Linux à vous sans accès au disque dur de la machine potentiellement infectée. Vous voilà libre de décrypter les fichiers avec un risque proche de zéro, puisqu'il ne restera aucune trace sur cette machine après votre passage.

Maintenant, je suis conscient que ce que je viens d'écrire est :
– soit déjà connu de quelques uns
– soit pas assez détaillé pour être utilisable en l'état.
La seule solution est de faire un vrai article sur l'informatique du survivaliste pour pallier à cela. D'ici là, s'il vous manque des informations, commencez par installer WOT pour identifier les sites fiables, et documentez-vous. ;)

++

jeudi 1 janvier 2015

Je suis pour le mariage des homos

Oui, je suis pour le mariage homo.

Pourquoi ?

Parce que devoir être une femme pour épouser un homme, et inversement, c'est refuser un droit à quelqu'un à cause de son sexe. C'est de la discrimination.

En outre, ce ne sont certainement pas ceux qui descendent dans la rue pour promouvoir leur vision ségrégationniste de la société, qui me feront changer d'avis, alors qu'ils ne manifestent par pour leurs droits mais l'interdiction de ceux qui ne sont pas comme eux.

Voilà.

Maintenant pour développer, et parce que certains affirment que l'homosexualité n'est pas normale car la norme c'est une sexualité fertile, voici un message que j'avais laissé sur une chaîne youtube, sur le point de vue homophobe de certains  :

Concernant le rapport entre la survie et l'homosexualité, j'ai du mal à voir un lien, au motif qu'il n'y a pas de reproduction possible dans un rapport sexuel homo. Peut-on être survivaliste et refuser de se reproduire ? Dans le cadre d'un effondrement de la normalité, où avoir des bouches à nourrir n'est chose facile, pourquoi diable vouloir penser à la survie de l'espèce au détriment de sa propre espérance de vie ? Sans parler du fait d'infliger un avenir de merde à des enfants qui n'ont pas demandé à être là.
De fait, je ne vois pas encore, avoir une sexualité permettant de se reproduire ou non, doit être prise en compte lorsqu'il s'agit de survivre et si possible dans des conditions pas trop pourries.

C'est d'autant moins lié, que ce qui nous caractérise en tant qu'être humain, dépasse largement os besoins animaux : manger et se reproduire. Or, la capacité de survie et le savoir, les compétences d'une personne, n'ont strictement rien à voir avec le fait qu'il mette ses gamettes de façon à ce qu'un être humain de plus vienne sur Terre. C'est sans rapport, et, pas uniquement parce que les fantasmes et la sexualité sont de l'ordre de la sphère privé, mais bien parce que la volonté de se reproduire n'est pas la volonté de survivre – survivre à la mort à travers la vie de sa descendance n'est qu'une chimère pour supporter l'idée de sa propre mort, définitive, tout comme la croyance de la conservation de l'âme qui n'est qu'une béquille pour ceux qui sans cela seraient incapables d'avancer dans la vie par peur de cette mort inéluctable.

Accessoirement, je trouve extrêmement médiocre, de ne considérer l'autre qu'à travers ce qu'il peut m'apporter, et cette façon de faire de notre espèce, que de réduire les rapports humains à ce que les autres nous apportent pour qu'ils soient considérés, me rend définitivement misanthrope : que l'espèce humaine survive en tant qu'espèce, je m'en contrefous.
Paradoxalement, je peux néanmoins avoir des schémas comportementaux altruistes. Peut-être justement, parce que je me refuse d'être aussi pitoyable que la masse grouillante dont je critique sévèrement l'individualisme, et leur façon de ne considérer autrui qu'en terme de bonus/malus pour eux.

… en espérant être resté lisible et sans contresens et, non pas que je me fiche de me relire, mais j'ai du gingembre frais à finir de préparer. :)

(rien à voir, mais l'hétéro pride a lieu à chaque "manif pour tous")

Retraite et chômage

Il arrive que des retraités, critiquent ceux qui au chômage touchent des aides de l'état. Ces retraités estiment que ces chômeurs ne seraient pas au chômage et retourneraient travailler s'ils n'avaient pas d'aides, donc, d'après ces mêmes retraités "qui ont travaillé toutes leur vie" pour toucher une pension les chômeurs seraient des parasites qui vivent sur le dos de la société.
Ok.

Pourtant, pour qu'un chômeur perçoive une aide de retour à l'emploi, il faut :
- qu'il ait déjà travaillé et assez longtemps (comme salarié essentiellement) pour bénéficier de ce droit d'être aidé par la société pour vivre ailleurs que sous un pont.
- qu'il soit actif sans sa recherche d'emploi et disponible pour en occuper un (en gros, il vit en France chez lui, et ne par pas faire le tour du monde au frais de la princesse)

Cela ne vous rappelle rien ?

Pour qu'un retraité touche une pension, il faut :
- qu'il ait travaillé assez longtemps (comme salarié essentiellement) pour bénéficier de ce droit d'être aidé par la société pour vivre ailleurs que sous un pont.
- et…
Et rien en fait. Car le retraité, lui, n'a pas de compte à rendre et peut dépenser comme bon lui semble l'aide que la société française lui apporte, y compris à l'étranger en faisant le tour du monde (ce qui est une perte d'argent pour la France puisque ces dépenses ne sont pas taxées au profit de notre pays).

Cela étant, ces râleurs qui profitent de l'aide de la société française, n'hésitent pas à fustiger les chômeurs. D'autant plus cocasse que même au chômage, le chômeur s'il touche une aide, participe à financer les retraites, sans assurance de toucher un jour la sienne, alors que le retraité, me semble-t-il, ne cotise pas pour les chômeurs.

En gros dans les deux cas, nous avons des individus qui peuvent maintenir une partie de leur train de vie, financée par la société, parce que c'est un droit si l'on a déjà travaillé assez. Seulement si certains retraités trouvent que les chômeurs tapent dans les caisses de l'état et devraient, travailler pour gagner leur vie et rendre l'argent indument touché, ces retraités critiquent sans travailler jusqu'à leur mort et exigent que les actifs travaillent jusqu'à ce que leur santé ne le permettent plus (en votant des lois qui repoussent la durée des cotisations).

Bref, je chie sur les retraités réacs à qui l'on paye une retraite qu'ils dépensent à l’étranger en accusant les chômeurs d'être un poids pour la société française.