jeudi 1 janvier 2015

Je suis pour le mariage des homos

Oui, je suis pour le mariage homo.

Pourquoi ?

Parce que devoir être une femme pour épouser un homme, et inversement, c'est refuser un droit à quelqu'un à cause de son sexe. C'est de la discrimination.

En outre, ce ne sont certainement pas ceux qui descendent dans la rue pour promouvoir leur vision ségrégationniste de la société, qui me feront changer d'avis, alors qu'ils ne manifestent par pour leurs droits mais l'interdiction de ceux qui ne sont pas comme eux.

Voilà.

Maintenant pour développer, et parce que certains affirment que l'homosexualité n'est pas normale car la norme c'est une sexualité fertile, voici un message que j'avais laissé sur une chaîne youtube, sur le point de vue homophobe de certains  :

Concernant le rapport entre la survie et l'homosexualité, j'ai du mal à voir un lien, au motif qu'il n'y a pas de reproduction possible dans un rapport sexuel homo. Peut-on être survivaliste et refuser de se reproduire ? Dans le cadre d'un effondrement de la normalité, où avoir des bouches à nourrir n'est chose facile, pourquoi diable vouloir penser à la survie de l'espèce au détriment de sa propre espérance de vie ? Sans parler du fait d'infliger un avenir de merde à des enfants qui n'ont pas demandé à être là.
De fait, je ne vois pas encore, avoir une sexualité permettant de se reproduire ou non, doit être prise en compte lorsqu'il s'agit de survivre et si possible dans des conditions pas trop pourries.

C'est d'autant moins lié, que ce qui nous caractérise en tant qu'être humain, dépasse largement os besoins animaux : manger et se reproduire. Or, la capacité de survie et le savoir, les compétences d'une personne, n'ont strictement rien à voir avec le fait qu'il mette ses gamettes de façon à ce qu'un être humain de plus vienne sur Terre. C'est sans rapport, et, pas uniquement parce que les fantasmes et la sexualité sont de l'ordre de la sphère privé, mais bien parce que la volonté de se reproduire n'est pas la volonté de survivre – survivre à la mort à travers la vie de sa descendance n'est qu'une chimère pour supporter l'idée de sa propre mort, définitive, tout comme la croyance de la conservation de l'âme qui n'est qu'une béquille pour ceux qui sans cela seraient incapables d'avancer dans la vie par peur de cette mort inéluctable.

Accessoirement, je trouve extrêmement médiocre, de ne considérer l'autre qu'à travers ce qu'il peut m'apporter, et cette façon de faire de notre espèce, que de réduire les rapports humains à ce que les autres nous apportent pour qu'ils soient considérés, me rend définitivement misanthrope : que l'espèce humaine survive en tant qu'espèce, je m'en contrefous.
Paradoxalement, je peux néanmoins avoir des schémas comportementaux altruistes. Peut-être justement, parce que je me refuse d'être aussi pitoyable que la masse grouillante dont je critique sévèrement l'individualisme, et leur façon de ne considérer autrui qu'en terme de bonus/malus pour eux.

… en espérant être resté lisible et sans contresens et, non pas que je me fiche de me relire, mais j'ai du gingembre frais à finir de préparer. :)

(rien à voir, mais l'hétéro pride a lieu à chaque "manif pour tous")

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire