mardi 13 mai 2014

Jeunes vs vieux, et la technologie.

D'après un jeune youtubeur sénior, les vieux et la technologie, c'est pas ça. Comme expliqué avec humour ici.

N'importe quoi. 
Certains vieux peut-être, mais pas tous. Loin de là. 
En fait il y a beaucoup + de jeunes illettrés que de vieux incapables d'utiliser la technologie. Il parait même, que ce sont les vieux qui ont inventé le web 2.0 pour qu'internet soit accessible à tous, même les jeunes avec un niveau médiocrissime en français, anglais, et en math.

mercredi 7 mai 2014

De l'alignement dans les jeux de rôle, et des étiquettes.

Alignement : manière de définir et classer la moralité d'un personnage, d'une créature, dans un jeu de rôle.

C'est précisément parce que c'est subjectif, contextuel, que la notion d'alignement est intéressante : dans pas mal de situation le personnage peut hésiter, avoir des remords, bref avoir du relief, de l'humanité, et avec le temps ou un évènement majeur le bouleversant l'être peu changer... ce que précisément les détracteurs du concepte d'alignement ne comprennent pas.

L'alignement est également dans un monde heroic fantasy ou la magie, le surnaturel et les dieux existent, une sorte de karma, un marqueur donnant la tendance du personnage lorsque celui-ci n'est pas un simple "neutre suiviste éternel indécis" type villageois sans volonté ni réflexion propre sur sa condition et celles de ceux qu'il croisera dans sa vie.

Bref l'alignement ça roxx, quand bien même ça défrise certains d'avoir une étiquette sur eux ou leur PJ ( ce qui est très français voir occidental du reste, que de pas supporter d'avoir une étiquette ). Or la vie, et les jeux, sont faits de ces étiquettes. Étiqueter quelque chose, c'est le nommer, c'est le premier pas indispensable pour parler de cette chose et pouvoir un jour la définir, la comprendre. Certes pour cela il faut pas être myope, et distinguer suffisamment les nuances, réfléchir à la chose. Mais c'est tout l'intérêt du RP, des JDR, sur une partie de bataille ouverte ou de Monopoly.

mardi 22 avril 2014

La télévision et youtube

« hé nom mais tu sais j'ai connu internet avant l'adsl ou le câble, avec du modem 28.8 bruyant et même les ordinateurs sans internet du tout ! Alors si parce que tu viens d'arriver de ta génération 2.0 pour me balancer que je suis dépassé, sache qu'aucune génération n'est spontanée. C'est un peu moi qui t'ai crée mon coco. D'ailleurs t'es jamais allé à une HP party ? tu peux pas test je suis perché, bien au dessus des dernières expressions de cours de récré.. » 

Tout cela pour dire quoi ?

Youtube et les youtubers, c'est finalement comme les pionniers qui ont inventé la télé. Pas l'outil utilisé, à présent massivement accessible, mais le contenu. 

C'était mieux avant ? Une belle époque de programmes en noir et blanc, où tout semblait à faire, jouant des nouvelles possibilités offertes par ce nouveau média d'alors. Pourtant ces pionniers ne partaient pas tout à fait de rien. Rappelons que la radio existait déjà, tout comme de nombreux journaux papier qui bataillaient pour capter l'attention du public, et déclencher un réflex d'abonnement... Devoir repenser la forme du contenu pour s'adapter au média et au public, cela ne vous rappelle rien ? La seule vraie différence en fait, est que les débuts de l'ORTF étaient portés par des talents avec une plume, une voix, venant parfois de la radio ou du cabaret, alors que la jeunesse accède aux outils de création multimédia sans avoir besoin de talent.

... c'est peut-être pour cela que je trouve la plupart des programmes d'antan plus percutant. Et à l'époque la moindre personne à qui l'on donnait le micro savait s'exprimer sans faire saigner nos oreilles. Sérieusement il y a de quoi devenir élitiste. Pourtant je ne suis moi-même pas un exemple de perfection en vous donnant ces lignes à lire, mais, je pense avoir de la marge en écoutant la médiocrité actuelle des émissions des pros autant que des youtubers. 

En fait c'est une autre différence entre les pros et les amateurs : Le pro est tenu de produire du contenu pour en vivre, ce qui passe par accepter des commandes pour en vivre et ne pas faire totalement ce qu'il veut. Le youtuber qui se réclame d'une école de liberté, où il est maître de sa production sans patron ni client se trompe en pensant être un pro s'il fait assez de vues pour avoir une entrée d'argent grâce à la pub de Youtube. Tout comme je ne suis pas pro en décrétant que si je veux arrêter d'écrire ce texte j'arrête, et maintenant. D'ailleurs j'arrête.
Aller, pouce vert et ++ !

PS : la vignette n'a effectivement aucun rapport avec le sujet.