dimanche 25 mars 2012

Le coût de la vie

Si l'on considère que tout à chacun à le droit de vivre, la vie ne devrait-elle pas tendre vers un coût zéro ?

De cette question, je me dis aussitôt qu'il y a vivre et survivre. Mais à moins de ne pas être choqué par un retour de l'être humain au simple état de bête, il est évident que survivre ne suffit pas.
Je ne parle donc pas simplement de survivre, mais bien de vivre.

Que le superflu coûte, cela n'a en soit rien de surprenant, même si étant superflu on peut se dire qu'il est alors d'autant moins intéressant qu'il coûte. Mais ça, il y aura toujours des publicitaires pour nous le faire acheter.
Mais qu'en est-il de la culture ? celle qui nous cultive, nous élève au-dessus des animaux ? Pourquoi devrait-on payer des grands groupes roulant déjà sur l'or, ( ce qui me fait penser aux lions qui veulent le maximum de femelles, lions qui au passage même si ce n'est pas le propos, rugissent particulièrement fort alors qu'ils ont un fort petit sexe ), pour nous cultiver, pour être plus que des fourmis dans leur termitière urbaine ?

Alors je ne dis pas que ça ne doit rien coûter que de vivre. La sélection naturelle fait que l'on doit un minimum vouloir vivre pour ne pas végéter puis se faire prendre sa place, par une autre espèce, ou son voisin.
Mais pourquoi l'argent devrait-il être le critère majeure d'une sélection "naturelle" ?

C'est quoi ces conneries de considérer que le manque à gagner des grands groupes financiers de l'industrie de la culture et du divertissement, serait du vol ? parce que quelqu'un n'a pas acheter leur disque c'est forcément un voleur ? pourtant, le disque qui n'est pas acheté est toujours dans bac que je sache. Il n'a pas disparu... Venant de cette industrie, c'est d'autant plus choquant pour qui y réfléchit, que ce qui tend à être disponible sans limite tend à avoir un coût nul. Illustration de la chose avec la peinture et la photographie : la photo d'art a toujours été moins chère qu'un tableau, en cause sa reproductibilité par opposé à l'œuvre unique qu'est la peinture puisqu'il n'y a pas de copie parfaite. Et qui plus est, avec la numérisation, l'industrie veut nous vendre des œuvres dématérialisées ( mais si possible sans interopérabilité pour nous la vendre plusieurs fois ), qui ne bénéficient même plus d'un joli support au packaging léché ( ou pas ). Pas faute d'avoir compris qu'une œuvre en série limité, telle que les séries numérotés pour collectionneurs se vendent bien... sauf que ça se vend d'autant mieux une fois la série épuisé, sans que le producteur retouche un rond, ce qui ne doit pas être totalement étranger avec le fait de vouloir plutôt nous fourguer des œuvres en masse à prix d'or mais sans le coût de fabrication de jolies galettes.

Bref, on est loin d'un coût de la vie qui tend vers zéro, mais ça vous l'aviez remarqué, et l'on doit payer d'une façon ou d'une autre le droit de vivre. Mais j'y pense, un droit pour lequel il faut payer est-il vraiment un droit ?
Alors est-ce normal, vous avez ma réponse, à vous de vous forger la votre.