jeudi 14 janvier 2010

Grognasserie, machisme et autres joyeusetés des rapports humains. ( je suis misanthrope, pas misogyne 1/3 )


Parlons peu, parlons bien, le texte qui va suivre risque de vous fâcher autant que de vous faire sourire. Mais souvenez-vous que je l'écris avec légèreté, ne le rendez pas plus sérieux qu'il ne l'est.


Galanterie oblige, honneur à vous mesdames ! Laissez-moi vous dépeindre et vous catégoriser. Je sais que vous a-do-rez cela. Si si, ne dites point le contraire, sans quoi vous ne seriez pas si friandes des tests de la presse féminine.

La gallinacée
Légère et sonore, on l'entend rire de tout et de rien, avec un temps de retard plus ou moins marqué suivant que ce trait soit très ou peu prononcé. Le son libéré alors peut être retranscrit par "hi hi hi hi hi" s'il n'est pas simplement pouffer. D'où l'autre nom plus commun qui lui est donné : la pouf.
Elle affectionne d'être en groupe avec d'autres gallinacées. Elle aime aussi s'attirer les regards masculins des meilleurs reproducteurs, et ce indépendamment du fait de se donner à eux ou non. Du reste comme vous le constaterez dans cet écrit, la sexualité n'est pas déterminante pour dissocier les catégories décrites ici. N'en déplaise à celles qui ne se reconnaissent pas parmi les gallinacées, celles-ci ne sont pas plus marie-couche-toi-là que les autres.

La grognasse
Si vous êtes une femme, et que vous n'êtes ni une gallinacé ni divertie par ces lignes alors que vous les lisez pourtant jusqu'ici, il y a de bonnes chances pour que vous soyez une grognasse. La bonne nouvelle c'est que vous n'êtes pas seules dans ce cas. D'ailleurs la plupart des femmes sont des grognasses, et ce "plupart" augmente d'autant plus avec l'âge. La preuve : bon nombre d'entre vous mesdames ne rient pas du tout en me lisant... - comment ça c'est pas une preuve ?
A noter que la new-yorkaise est une variante de grognasse. Je développerai peut-être un jour car elle mérite d'avoir son article, mais retenez juste qu'elle ne doit pas être confondue avec la subreptice.

La subreptice
Clairement, c'est une sorte d'outsider. Elle est rare et sait faire preuve de bien plus d'esprit que les autres femmes, mais aussi que la plupart des hommes ce qui force le respect. Attention elle ne doit pas être confondu avec celles qui utilisent l'humour ou lancent des piques pour se faire remarquer. Par ailleurs, elle n'est pas toujours facile à distinguer, car de l'une à l'autre la subreption est affichée façon one-woman-show ou plus réservée, presque timide ou parfois un coté pince-sans-rire. Regardez bien autour de vous, vous verrez ce que je veux dire en les trouvant. (elles ne sont pas si rares non plus).


Mais me direz-vous : et la mangeuse d'homme ? (alors que j'ai déjà en partie répondu), la vénale ? la timide ? la soumise ? En fait j'ai fait le choix de ne pas étiqueter ici les catégories dont l'appartenance découle d'une façon trop évidente de la sexualité, de l'argent, de la religion et des "traumas" de la petite enfance. La raison en est que même si ces traits ont un impact lourd sur le comportement, ils sont trop assujettis au poids social, à la culture du milieu dans lequel on baigne. Pire, ils ne dissocient pas assez les différences homme / femme, ce qui n'est pas drôle du tout. :)


Donc, les hommes à présent.

Le macho
Ce n'est pas que je veuille esquiver sa description, mais est-il besoin de le définir ? Non, vous en conviendrez. Suivant donc !

L'enfant
Les hommes enfants sont assez communs, dans notre société tout particulièrement, alors que les femmes enfants tiennent plus du trouble de la personnalité (d'où l'absence pour elles de ce groupe).
Il est tentant de faire précipitamment le rapprochement entre l'enfant et ce qui serait alors son pendant féminin, la gallinacée. Cependant outre une certaine candeur naïve, ces deux groupes n'ont pas grand chose en commun.
Déjà, l'enfant ne glousse pas. Mais, chose bien plus intéressante, il cherche à retrouver / maintenir le lien avec son enfance, alors que globalement la gallinacée est soit une adolescente qui se prend pour une lady, soit une femme qui se comporte comme une jeunesse encore fraîche. Oui je sais, j'aurai pu l'écrire d'amblé dans le passage sur la dite gallinacée. Cependant j'ai préféré le maintenir ici, ce qui valorise le sexisme de ce texte. Et puis du reste, n'est-il pas dans la nature des femmes que de mettre leur grain de sel partout ?

L'extraterrestre
Toujours dans la lune, il consacre chaque seconde de libre à ses rêveries. Lorsque ce n'est pas le cas, elles se rappellent à lui malgré tout. Et des passions auxquelles réfléchir, l'extraterrestre en a. Mais toujours cérébrales. Suivant ses occupations, les anglophones l'appellent nerd ou geek, mais poètes et artistes qui délaissent tous ce qu'ils considèrent terre-à-terre sont aussi des extraterrestres pour le terrien lambda.

Le gentleman
C'est une catégorie en voie d'extinction, mais on en trouve encore à savoir protéger le sexe faible sans arrières pensées ni volonté de se mettre en valeur. On pourrait penser que c'est la catégorie favorite des femmes. C'est en partie vrai. En partie seulement car certaines préfèrent ouvertement les machos, d'autres se satisfont très bien de l'ascendant qu'elles ont sur un homme resté un enfant.
Et là, vous me dites : "et la lady ? il y a le gentleman mais pas la lady ?!" ... Honnêtement, il n'y en a pas ou plus assez pour en faire une catégorie, excusez moi. (pataper) ^^


... C'est tout pour aujourd'hui ! :)

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