mardi 18 juin 2013

Consummation

Civilisation de la consommation, civilisation qui se consume.
Alors qu'il n'y a pas si longtemps l'on produisait ce que l'on consomme, y compris dans les rares moments de temps libre et de divertissement, aujourd'hui l'on ingurgite de plus en plus et l'on sait créer de moins en moins.
Avant alors que pour s'amuser l'on jouait soi-même de la musique, et l'on fabriquait ses propres jouets de fortune, l'on en est réduit à devoir compter sur ce dont la grande distribution nous abreuve, tels des canards gavés en batterie.
Notre société peut-elle y survivre ? Je ne crois pas.

dimanche 16 juin 2013

Extrait

J'ai souvenir d'une analyse de sociologue qui expliquait fort bien que les chaînes publiques ne doivent surtout pas être trop spécialisées ( même si depuis son explication déjà lointaine, elles le sont devenues un peu en se partageant le travail. )

En gros sa réflexion est que les médias généralistes ont à l'échelle de la société un rôle de lien social. Une série comme les experts, le JT bien sûr, le film du dimanche, des émissions comme des racines et des ailes.. un évènement sportif, autant de références culturelles et d'actualités communes pour des gens d'horizons très divers et de toutes les classes sociaux culturelles. Autant de sujets de conversations et de goûts communs développés potentiellement, et ce malgré l'âge et les revenus, etc.
Bref cela participe à la cohésion sociale : une langue, des références communes, des goûts partagés.

À contrario trop d'émissions élitistes ou simplement trop ciblées morcellent la culture et accentuent l'incompréhension entre les gens avec de moins en moins de choses à se dire. ... et ne rien avoir à échanger c'est le premier pas vers le conflit. D'où le fait que la télévision publique doit, même si elle n'est pas la seule, proposer en premier lieu des émissions intéressant le plus grand nombre, sans perdre de vue la valeur culturelle et l'information certes, mais avec des spectateurs.

mercredi 10 avril 2013

Droit sinon devoir de réponse

Je repensais depuis plusieurs semaines à cet article que j'avais lu. Chronique from the Asylum, du Shinning's man, dans Metallian. J'achète en kiosque chaque numéro de ce magasine depuis qu'un pote m'a dit un jour de 1996, "tiens y a une nouvelle revue avec un CD excellent pour 18F" ... ou peut-être 16*. Je sais plus, mais c'était vraiment pas cher au regard de ce que certains CD coûtaient déjà. ( 160F Anthrax, fallait vraiment que je l'aime ce groupe... )

Mais revenons à nos moutons. Noirs.

Cela fait donc quelques années, que j'attends la sortie des Metallian, préférant aller au bureau de presse local quitte à demander à ce qu'il mette en rayon un nouveau titre. Plus longtemps encore, que je garde religieusement un vieux hors série d'un concurrent datant de 91 ou 92, de ce qui serait appelé ensuite le Big 4. Et je vous passe la joie que j'éprouve lorsque je mets la main sur une version authentique de l'édition française à la pochette verte de Ride the Lightning.

Seulement voilà, comme d'autres, je me suis mis au numérique. Pas que j'aime pas les vieux vinyles, je viens d'ailleurs vous dire le contraire. Juste que je suis plus un gamin qui peut acheter les Maiden, Metallica et autres Anthrax à l'aveugle. Seventh Son, le Black Album, Sound of a White Noise sont passés par là, apportant à leur sortie la petite amertume de constater que même les pointures ne me satisfont plus à coup sûr. Alors je me suis mis à traîner à la médiathèque, découvrant des perles pour une somme modique m'amenant à acheter une réédition numéroté de Satan Joker, enrageant lorsque je loupe en occasion un picture disc découpé de Megadeth parce que j'ai pas 8£ sur moi, et j'en passe... Maintenant ? Maintenant à la place je file écouter sur Youtube pour me faire une idée. Je découvre non moins émerveillé un Jaccob's Ladder, j'explore la toile, j'affine mes goûts au détour d'un lien contextuel. Et si ça me plaît vraiment, même que ça m'arrive de chercher une édition collector.

Acheter comme un dévot ce que le "bon" disquaire du coin a, n'est pas ma façon de faire. Avant, on avait les platines double k7. Déjà taxées au passage pour la SACEM. Même si on s'en servait pour s'enregistrer soi-même. Puis le CD-Rom, bien vite taxé lui aussi pour cette même raison, même si les détracteurs du droit à la copie privée oublient cela. Enfin le MP3, et sa capacité à délivrer du son dans nos oreilles plus vite que jamais. Plus vite dans nos crânes, plus vite dehors aussi. Fini l'époque où l'on pouvait se mentir sur la qualité d'un album pour se convaincre de pas s'être fait entubé de l'avoir payé. Fini aussi pour partie la découverte d'un groupe entres potes. Certes. Maintenant on avale d'une façon plus froide voir clinique ce que l'on découvre. On zappe, on exige d'être immédiatement pris en otage de ce que l'on écoute. Certains n'achèteront rien, combien tomberont sous le charme d'un groupe qu'ils fonceront voir en concert arborant avec fierté leur dernier T-shirt ?

Le téléchargement illégal tue l'industrie de la musique ? DE LA MERDE. L'industrie qui veut nous faire payer ce que l'on écoutera pas longtemps, peut-être qu'elle y passera et encore j'en suis pas sûr ce serait trop beau. La musique elle-même ? Il va me falloir de meilleurs arguments M. Kvarforth. Il est établit pour la culture d'une manière générale, que le public qui consomme, le fait par les différentes opportunités qui s'offrent à lui. Pas juste gratuitement ou illégalement. C'est vrai pour ceux qui fréquentent les bibliothèques, ils ont leur propre collection. Les cinéphiles avertis ne se contentent pas de la soupe déversée dans les multiplex, ils braveront les zones DVD pour avoir une édition introuvable, rôdant du bureau sur toutes les plates-formes de téléchargements qui passent... et les fans de musique sont-ils plus dociles envers les distributeurs ? La mauvaise plaisanterie que voilà. D'autant que le marché de l'occasion regorge de perles rares, de joyaux véritables... tous revendus sans que ni artistes ni les maisons d'éditions ne touchent un kopeck.

Vous trouvez qu'un album de qualité ( comprendre, qui mérite d'être acheté ) qui sort aujourd'hui est vendu à moins d'exemplaires qu'un Peace of Mind ou qu'un Symbolic ?  Sérieux ? Ben j'attends les chiffres. Et pas ceux des majors qui viennent avec leur larme de crocodile nous dire qu'ils sont en train de crever.

Notez qu'ils "doivent" avoir raison puisque la loi puni potentiellement plus sévèrement les pirates qu'une personne agressant gratuitement un passant l'envoyant à l'hosto. 3 ans de prison et 300000 € d'amende, encouru par les pirates, excusez du peu, y compris pour des œuvres qui ne sont plus disponibles dans le commerce.

Sur ce bonne réflexion avec cette "partie 2" officieuse en contrepoids de ce qu'un artiste aigri peut avoir à dire de pas réussir à vivre de son art sans à coté.

Benoît, 39 ans, obscur metalleux gaulois parfaitement inconnu.

*en fait 15F, numéro de juin 96.

Le ruisseau et la sardine

Le ruisseau s'ennuyait. Il n'y avait plus de poisson au cœur du cours d'eau.

Alors, il essaya d'étendre ses bras, mais ceux-ci avaient bien sur mal à traverses les villes et les grandes rues noires pour explorer les mares et les étangs.

Une nuit, alors qu'il rêvait à la compagnie qu'il trouverait - serait-elle une sirène ? - il entendit un rire. Un petit rire, léger et cristallin qui venait d'un bois non loin. Un petit rire de sardine et le ruisseau frémit de joie en écoutant cette voix. La surface de son eau ondulait comme bercée par le vent, suivit un ancien chemin. La sardine serait-elle là ?

la Terre, le Diable, et le Feu

"[...] et ainsi s'en reviennent les Gardiens qui nous préservent de l'Apocalypse."
Ou comment ceux qui bougent jamais leur cul pour descendre dans la rue contre les dictatures, se levèrent.

Car oui, c'est bien de ceux-là que je vais vous parler.
Ceux qui descendirent - ou montèrent, c'est selon - à Paris, le dimanche 13 janvier 2013.

À la base j'avoue, j'étais plutôt contre le mariage pour tous. Et l'un dans l'autre* j'avais sensiblement le genre d'arguments que les manifestants ont, quoi que sans moralisme ni avis aussi tranché. Le mariage c'est un homme une femme, c'est la norme, il y a d'autres dispositifs légaux par ailleurs, en gros.

Mais de voir ce petit monde bien propret marcher dans la rue non pas lutter contre la perte d'un droit, mais pour interdire qu'il soit partager avec des gens différents d'eux, m'a fait changé d'avis :

Au nom de quoi se faire un devoir de manifester pour qu'une communauté ne puisse avoir la vie la plus normale possible, avec les mêmes droits, les mêmes devoir ?

Cette marche contre le mariage gay et lesbien m'a énormément gêné. Pour ne pas dire choqué.
D'abord parce qu'il m'a renvoyé l'image de mon propre avis dans les dents. Celui que je pouvais avoir avant. Celui qu'une société m'avait amené à avoir depuis l'adolescence sur ce que l'homosexualité était tolérable mais non souhaitable. Une manière nonchalante de la rejeter derrière un "ils font ce qu'ils veulent c'est leur cul", sous-entendu "mais qu'ils viennent pas se bécoter devant moi" alors que l'on est beaucoup plus tolérant avec un couple homme femme.
Ensuite, parce que manifester pour que les homos n'aient pas le même mariage que les autres, n'est rien d'autre que de l'homophobie selon moi. Une façon de refuser d'être mis sur le même pied d'égalité, comme si c'était dégradant, comme si ça dévalorisait le mariage auquel ces manifestants tiennent tant. Il n'y a pas à tortiller : considérer que les homos ne peuvent avoir les mêmes droits et devoirs est homophobe. On peut toujours se cacher derrière le droit de l'enfant, ou argumenter qu'un gay peut se marier avec une lesbienne si ça lui chante, le mariage c'est l'union de deux personnes qui s'aiment. Considérer que c'est plus normal de se marier avec une personne de l'autre sexe sans l'aimer qu'avec la personne que l'on aime qu'elle qu'elle soit, est un combat d'arrière garde. Le genre de combat perdu d'avance que mènent les royalistes pour le retour de la monarchie, avec tout ce que cela suppose de privilèges des classes et de supériorités des valeurs passéistes sur l'évolution de la société.

Alors merci d'avoir manifesté, ça m'a ouvert les yeux sur le poids de mon éducation catho et le rejet de la différence qu'elle implique. Sur ce aimez-vous les uns les autres et bonne bourre !

* expression plutôt bien placée considérant le sujet, je suis pas peu fier. :)

PS : oui je sais le titre n'a à priori rien à voir. Ou pas. À chacun de faire en sorte que ce type de manifestations ne soit un pas de plus vers une nouvelle inquisition.
 

dimanche 25 mars 2012

Le coût de la vie

Si l'on considère que tout à chacun à le droit de vivre, la vie ne devrait-elle pas tendre vers un coût zéro ?

De cette question, je me dis aussitôt qu'il y a vivre et survivre. Mais à moins de ne pas être choqué par un retour de l'être humain au simple état de bête, il est évident que survivre ne suffit pas.
Je ne parle donc pas simplement de survivre, mais bien de vivre.

Que le superflu coûte, cela n'a en soit rien de surprenant, même si étant superflu on peut se dire qu'il est alors d'autant moins intéressant qu'il coûte. Mais ça, il y aura toujours des publicitaires pour nous le faire acheter.
Mais qu'en est-il de la culture ? celle qui nous cultive, nous élève au-dessus des animaux ? Pourquoi devrait-on payer des grands groupes roulant déjà sur l'or, ( ce qui me fait penser aux lions qui veulent le maximum de femelles, lions qui au passage même si ce n'est pas le propos, rugissent particulièrement fort alors qu'ils ont un fort petit sexe ), pour nous cultiver, pour être plus que des fourmis dans leur termitière urbaine ?

Alors je ne dis pas que ça ne doit rien coûter que de vivre. La sélection naturelle fait que l'on doit un minimum vouloir vivre pour ne pas végéter puis se faire prendre sa place, par une autre espèce, ou son voisin.
Mais pourquoi l'argent devrait-il être le critère majeure d'une sélection "naturelle" ?

C'est quoi ces conneries de considérer que le manque à gagner des grands groupes financiers de l'industrie de la culture et du divertissement, serait du vol ? parce que quelqu'un n'a pas acheter leur disque c'est forcément un voleur ? pourtant, le disque qui n'est pas acheté est toujours dans bac que je sache. Il n'a pas disparu... Venant de cette industrie, c'est d'autant plus choquant pour qui y réfléchit, que ce qui tend à être disponible sans limite tend à avoir un coût nul. Illustration de la chose avec la peinture et la photographie : la photo d'art a toujours été moins chère qu'un tableau, en cause sa reproductibilité par opposé à l'œuvre unique qu'est la peinture puisqu'il n'y a pas de copie parfaite. Et qui plus est, avec la numérisation, l'industrie veut nous vendre des œuvres dématérialisées ( mais si possible sans interopérabilité pour nous la vendre plusieurs fois ), qui ne bénéficient même plus d'un joli support au packaging léché ( ou pas ). Pas faute d'avoir compris qu'une œuvre en série limité, telle que les séries numérotés pour collectionneurs se vendent bien... sauf que ça se vend d'autant mieux une fois la série épuisé, sans que le producteur retouche un rond, ce qui ne doit pas être totalement étranger avec le fait de vouloir plutôt nous fourguer des œuvres en masse à prix d'or mais sans le coût de fabrication de jolies galettes.

Bref, on est loin d'un coût de la vie qui tend vers zéro, mais ça vous l'aviez remarqué, et l'on doit payer d'une façon ou d'une autre le droit de vivre. Mais j'y pense, un droit pour lequel il faut payer est-il vraiment un droit ?
Alors est-ce normal, vous avez ma réponse, à vous de vous forger la votre.

mercredi 30 novembre 2011

Un peu de masculin dans ce monde de brutes.

Le pire pour un homme le concernant, et abstraction faite de son éventuelle capacité d'abnégation, ce n'est pas d'être un célibataire endurci, c'est d'être privé de l'expression de sa sexualité : de devoir se masturber. Peut importe pour lui de vivre seul et de devoir se faire à manger et se coltiner les tâches ménagères, s'il peut baiser - ou faire l'amour selon sa situation sentimentale - plutôt que de faire appel à la veuve poignet.
Pour une femme, le pire c'est de perdre le libre arbitre de son corps. Moins soumise à ses pulsions sexuelles, qu'elle transpose dans des achats compulsifs et autres rêveries chocolatées, elle n'a le cas échéant pas autant de difficulté que l'homme à rejeter son désir de sexe. D'ailleurs y penser est souvent un meilleur moment que le passage à l'acte souvent décevant, ces messieurs ne sachant pas être en phase avec elles. *Je parle bien sûr de la société occidentale moderne. Il n'en a pas toujours été ainsi, et il est encore une bonne partie de la planète où les femmes n'ont pas la chance de choisir d'être maîtresse de leur corps.

Ainsi alors que pour l'homme il est principal d'avoir une sexualité épanouie - même s'il le refoulera parfois, preuve en est qu'il n'avouera pas facilement si on le questionne sur le sujet, la réalité de son onanisme -  pour une femme il est primordiale d'être au centre des attentions de son compagnon et des hommes méritant son attention d'une façon plus générale. La femme n'est-elle d'ailleurs pas passée maître (ou doit-on dire maîtresse ?) dans l'art de la séduction, impliquant une bien meilleure maîtrise de soi qu'une capacité à assouvir le désir de l'autre ?
Là pour le coup, l'homme moderne se fait plus que jamais, mener par la bite.
Soit il tombe sur une femme émancipée avec qui il doit assumé le risque d'être un homme-objet, soit il se fait mettre la corde au cou par une dame qui ne recherche pas tant une vie de soirées érotiques au coin de la cheminée, que la satisfaction d'avoir un protecteur à l'écoute de ses désirs émotionnels (et parfois pécuniaire, osons le dire) sans avoir à s'offrir charnellement, puisqu'il est hors de question pour la femme* de perdre le contrôle de son corps.

Dans un cas comme dans l'autre, pour l'homme comme pour la femme, il semble irréconciliable de satisfaire ces deux extrêmes.
L'un doit se soumettre à l'autre  jusqu'à la rupture parfois, jouant les hommes modernes féminisés qui sait se mettre à égalité de la femme (huhu), ou la femme traditionnelle qui avec fierté réalise ses tâches ménagères (même si elle travaille)
L'autre, le dominant, peut se pavaner (si c'est un homme) d'être un mec qui en a et baisse pas son pantalon sauf pour honorer une dame, ou, si c'est une femme, d'être émancipée et ne manquera pas de s'en targuer.

Maintenant, je ne sais pas quel sort et le plus enviable sauf à prendre en compte la géolocalisation sociologique de l'individu : être une femme est sans aucun doute préférable dans une société moderne et féminisée, un homme est à l'inverse bien plus libre dans son rapport à la femme dans les sociétés à l'ancienne.


Enfin, l'un dans l'autre (sans jeu de mots sur les rapports homme/femme) le pire pour un homme reste de devoir se branler plus qu'à son tour, alors que pour une femme c'est d'avoir à donner son corps pour avoir la vie qu'elle désire.

mercredi 23 novembre 2011

Problème récurent

J'ai toujours cru que les garçons préféraient la taille de leur pénis à la classe, la laissant de coté (avec les accessoires qui l'accompagnent) pour les petits kikis. :o Non vous n'avez pas remarqué que les garçons naturellement sûrs d'être bien monté, à tord ou à raison en fait, s'en fichait pas mal d'avoir de belles chaussure (genre mocassins pointus de jeune représentent commercial aux dents longues) ?

...
...

... comment ça c'est pas le sujet ? Bien sûr que si c'est le sujet : Problème récurrent. Tout le monde sait que les gars sont obnubilés par la taille. Or, qui passerait sur des forums et les blogs le permettant pour casser les pieds d'une façon aussi quotidienne monomaniaque et revancharde ? hein ? je vous le demande et je vous le donne en mille, mais vous connaissez la réponse : un petit zizi. Parce que les frustrés dans la vie, le sont rarement moins sur le web, et inversement si l'on vit bien la taille de son pénis, qu'on est zen irl, on est zen sur le web.

CQFD. Tu n'as plus qu'à envoyer à tes compagnons virtuels ta taille (ou celle de ton copain si tu es une fille, ... ou tirer 1D20 si tu es sans copain) et leur demander la leurs. Quand ils auront répondu 23 (parce qu'il y en aura toujours une majorité non sincère on s'en doute) tu auras un sourire pour 8 jours à chaque fois que tu y repenseras.
En fait, tu renverras dans "sagueul" son "fucking problem", confronté à la réalité cruelle et crue : il est doté d'un micro pénis.
Attention, si tu réponds derrière, y compris pour expliquer qu'il y a mensonge parce qu'on ne peut pas tirer 23 sur 1D20 : Ça a beau être mathématique, cela permettra aux concernés de rebondir et vivre de plus bel dans le déni.


Dans ma prochaine intervention, j'évoquerai les conséquences de ce "problème récurrent" sur l'univers du jeu de rôle et comment l'hégémonie du système D20 tire sa force de cet idéal de 20cm. 3)

dimanche 13 février 2011

Complainte du barde trompé

* petit air entrainant *

On la croise parfois dans les bois,
on la croise parfois parfois
on la croise et l'on y voit

le barde avec elle à son bras
le barde avec elle sous les draps

et que lui fait-elle pour cela ?
lui jouerait-elle du hautbois ?
non point messire mais l'on y croit

cette jouvencelle n'est plus pucelle
et l'on sait bien qu'elle les tient bien
les instruments roses ou dorés
si bien en bouche ou dans la main
la piécette d'or n'est point volée
quand bien même les bourses vidées

aujourd'hui barde était bel ami
demain il ne sera plus dans son lit

car la donzelle préfère pucelle
ou bien encore peau verte dit-on
oui mais alors que font-elles ?
qu'elle est la fille qui fait le mari

c'est Merdeline qui tient rapine
et moi le barde j'en ai perdu là...
raisooonnn !

Trompé je suis,
blessé aussi,
par jouvencelle qui a ziziiiinneeuu
*ourg*

mercredi 17 novembre 2010

Dur réveil

Se réveiller un jour sans ses jambes. Voilà un peu la sensation que me provoque ma brutale prise de conscience de vieillir. Dois-je en tirer un constat pour autant ? Rien de moins sûr en fait. Possible aussi que cela soit vécu par tout le monde mais avec plus de pudeur. Mais la pudeur parfois fait défaut, lorsque l'on ressent trop vivement les choses.
Alors, comment est-ce possible de se réveiller de dix ans de vie comme s'il s'agissait de dix mois ?

La routine d'une vie simple, parfois triste parfois belle, le plus souvent pleine de trois fois rien. Fini le rythme effréné des années estudiantines passées à courir après le temps, et me voilà déjà dix ans plus tard. Rien de dramatique si ce n'est le sentiment de n'en avoir rien fait, même si ce n'est pas tout à fait exact. Mais ne pas avoir fait assez alors qu'il semble trop tard pour en profiter.
Demain, je serai peut-être à mon prochain réveil incapable de marcher alors que je voudrai courir.

mercredi 13 octobre 2010

Lhodolë III

C'est l'histoire de Lhodolë III, roi d'un paisible petit royaume, qui était caché aux yeux du monde par une grande forêt.
Un jour d'automne, un étranger vint. Un marchant semblait-il.
Le roi lui offrir l'hospitalité et un banquet fut donné, afin que tous puissent entendre les récits de cet homme. Toute la ville était présente, tant les visiteurs étaient rares.
Mais pendant la fête, le voyageur lança un sortilège qui pétrifia toute l'assemblée, à l'exception du roi. A Lhodolë, il ordonna de lui donner son trône, sans quoi il ne régnerait plus que sur un cimetière.
Le roi était furieux d'avoir été ainsi trompé, mais ne pouvait pas laisser ses sujets pétrifiés. Le perfide individu lui laissa le reste de la nuit pour réfléchir, et se retira dans les appartements royaux.
C'est alors qu'un garçon, rentra dans la ville. Il était allé se promener dans la forêt le matin même, et s'y étant attardé, il ne savait pas qu'un étranger était venu dans la journée. En arrivant sur la place du palais, il vit tous ces gens frappés par le maléfice.
Une heure durant, il chercha ses parents, et les trouva eux aussi transformés en statues. Il tomba à genoux, terrassé par le malheur. Toute la nuit durant, il pleura aux pieds de ses parents, et au petit matin, mourut de chagrin. Alors que la vie venait de le quitter, son corps se mit à rayonner d'une blanche clarté, jusqu'à n'être plus qu'une lumière aveuglante. Le roi qui était toujours sur son trône, se cacha le visage pour ne pas perdre la vue. Lorsqu'il put ouvrir ses yeux, le sortilège avait disparu, et les villageois revenaient à la vie. Les parents du jeune garçon, virent alors le corps sans vie de leur enfant, et toute la ville pleura avec eux.
Le roi leur jura alors que ce crime ne resterait pas impuni. Il courut chercher le coupable, l'épée au clair, et lui trancha la tête dans son sommeil. Puis Lhodolë alla creuser une tombe pour le jeune garçon, et l'y enterra avec la couronne.
Afin que plus jamais une telle chose ne se produise, le roi fonda un ordre de chevaliers.
Il lui donna le nom de Belthil, "éclat divin". Il laissa le trône à son fils, puis partit sur les routes avec une partie de ses chevaliers, pour combattre les ténèbres. Les autres devaient protéger la ville, et former de nouveaux chevaliers.
Lhodolë mourut quelques années plus tard, dans une bataille, mais l'ordre existe toujours, et livre encore bataille pour défendre la lumière.

La boîte de l'oubli

Une jeune elfe, venait de perdre son époux ainsi que leur enfant dans un pillage. Des brigands avaient incendié son village, massacrer ses habitants. Ils la laissèrent pour morte après lui avoir fait subir les pires choses. Elle était là, les bras en croix, allongée dans les cendres.
C'est alors qu'elle entendit la voix d'une femme, douce comme une caresse :
"Jamais les dieux n'auraient dû laisser pareil drame se jouer. Je ne puis te rendre les tiens, mais je peux te rendre ta vie.
Prends la branche la plus tendre d'un cerisier, et tailles dans ce bois un simple cube. Avant qu'il ne sèche, tu déposeras dessus de la rosée, et les larmes d'un être béni, libre de tout mal. Voici les miennes, car elles ont ce pouvoir dit-on…
Une foi tout cela fait, chacune de tes larmes qui tombera sur le cube, emmènera avec elle le terrible souvenir. Ainsi tu pourras continuer à vivre."
La jeune femme se redressa, et trouva dans sa main une petite fiole contenant un liquide plus transparent que la plus pure des eaux de montagnes.
Elle alla cherche le cerisier, y tailla un cube dans la branche la plus tendre. Elle attendit le matin, et le baigna dans la rosée. Puis elle ouvrit la fiole, et versa les larmes qu'elle contenait sur la boite d'oubli.
Pendant quelques instant, elle crut ne plus avoir de larmes à verser, tant elle avait pleuré ces derniers jours. Mais la douleur était très forte, et une larme coula sur sa joue. Elle la recueillit dans sa main, et la déposa sur le cube de bois.
Ses yeux se révulsèrent alors, et elle fut prise de convulsions. Elle hurla toutes ses peines, alors que la larme disparaissait dans la boîte. Puis elle s'évanouit. A son réveille, elle ramassa machinalement le cube, et se releva. Elle avait oublié ses souffrances, le pillage et sa famille morte. Elle avait de nouveau le cœur léger, et partit sur la route continuer sa vie.

Le gardien de l'entre deux

En un temps oublié, un jeune barde qui convoitait la puissance des mages, perdit son âme dans sa ténébreuse quête. Les dieux l'exilèrent dans une forêt située entre deux mondes, en lui disant ces mots :
"Ta jeune vie, aussi courte qu'elle soit, n'est qu'une suite d'atrocités depuis que tu cherches à faire tiennes les puissances noires.
Nous t'exilons en un lieux où tu pourras te confronter à ceux qui, comme toi, se sont laissés ronger par les ténèbres.
Pendant ton repentir, tu seras le gardien d'une forêt sans vie, perdue entre deux mondes. Tu devras en défendre la sortie, et seuls les cœurs purs tu laisseras passer, sans jamais pouvoir les suivre.
Maintenant te voilà l'immortel que tu désirais devenir, et tu as l'éternité pour penser à tes actes."

jeudi 21 janvier 2010

La libellule et le papillon

Deux frères se promenaient dans une forêt. Le plus jeune était toujours en train de courir, le plus vieux voulant toujours lui faire des misères.
Ce jour là, ils se perdirent et furent séparés.
Le plus jeune pris peur, il entendait encore la voix de son tyran qui le pourchassait, et s'enfonça plus encore pour se cacher dans la végétation. Le méchant grand frère ne pensait qu'à la punition qu'il allait lui donner pour l'avoir obliger à courir, et lui faisait savoir en criant sa colère. Bientôt il comprit que son frère lui avait échappé, et voulant rentrer, il s'aperçut qu'il était perdu.
Le plus jeune quant à lui, n'entendant plus son tortionnaire de frère, sortit du buisson où il avait trouvé refuge. Attiré par le bruit clair d'un court d'eau, il alla y étancher sa soif. Alors qu'il était penché là, à contempler le ruisseau, une libellule vient se poser sur un rocher juste à coté de lui. Il n'osait la toucher, de peur de lui faire peur et qu'elle parte, le laissant seul dans cette forêt. Il ne pouvait détacher son regard des reflets dorés projetés par l'insecte.
Pendant ce temps, son grand frère tachait de retrouver le sentier qui l'avait conduit là. Il était furieux, comment son imbécile de frère avait pu lui faire cela se disait-il. Car il en était responsable aux yeux de ses parents, et savait qu'une punition l'attendait à son retour. Plutôt que de rebrousser chemin pour le chercher, son esprit tortueux lui souffla bien vite qu'il avait pris la bonne décision. Il n'aurait plus à supporter son frère dans ses promenades. Il marchait lentement, un sourire mauvais aux lèvres. Son regard fut soudain plus cruel encore : il venait de voir un merveilleux papillon sur une fleur à quelques mètres de lui.
Son petit frère de son coté, venait de se lever. La libellule ayant repris son vol le long du ruisseau, il la suivait ne pouvant se résoudre à la voir partir. Après une petite trotte derrière l'insecte, il reconnut un des sentiers qu'il empruntait chaque jour pour l'école, et rentra bien vite chez lui raconter sa merveilleuse rencontre à sa mère.
Le grand frère, lui, s'était approché du papillon pour le toucher. A peine eut-il effleuré les ailes que leurs jolis motifs s'effacèrent. Pensant que le papillon avait fait cela pour se moquer de lui, il abattit sa vilaine main sur lui pour se venger. Le papillon voulut s'envoler, mais ses ailes avaient été grandement endommagées par le garnement et il ne put éviter le coup.
Son frère venant de raconter ses infortunes et la belle libellule, les parents partirent à la recherche du méchant garçon mais ne le trouvèrent point, ni ce jour là, ni les suivants.
Il ère encore dit-on, dans les bois et les forêts, à la recherche d'une victime à martyriser. C'est sans doute pour cette raison, que les petits elfes sont sages et aiment la nature. Ils savent qu'elle les protégera temps qu'ils la respecteront comme leur mère, et mangeront leur soupe bien gentiment avant d'aller se coucher.

Tranche de vie



Courant après mon éditorialiste tel un chef de rédaction, et devant sa bonne volonté mais son manque de temps, m'est venue une idée dont je vais vous livrer la genèse.
(note : sur msn je suis ici avec mon pseudo "pro", missChou)

(14:09:00) missChou: \o/
(14:09:30) missChou: tu penses pouvoir écrire cet aprem l'édito cachée dans les wc hommes
(14:09:37) anonyme1: aucune chance
(14:09:38) missChou: si si clara, un bon génie me l'a dit
(14:09:38) anonyme1: XD
(14:09:39) missChou: ^^
(14:09:53) missChou: tu peux pas refuser, tu as le temps de FB
(14:09:59) missChou: et je t'appelle clara
(14:10:09) missChou: donc, pas d'échappatoire
(14:10:11) anonyme1: j'ai peur que ça ne suffise pas :3
(14:10:25) missChou: le temps de faire un gros caca
(14:10:31) missChou: tu tapotes
(14:10:35) missChou: \o/
(14:11:09) missChou: c'est super classe comme concept d'écriture rapide
(14:11:20) missChou: la rédaction chronométrée
(14:11:44) missChou: tu dois finir ton papier avant de prendre la première feuille
(14:11:57) missChou: top choupinou comme idée

Depuis cette dernière phrase de ma part, je suis sans nouvelle de mon éditorialiste. Je crois que je vais devoir aller vérifier si elle se cache dans les toilettes hommes... En principe quand je l'appelle par son prénom elle est beaucoup plus câline et docile.


Petit explicatif concernant les codes dignes de sociétés secrètes que vous voyez dans cette conversation.

\o/ : représentation de la tête d'une personne avec les bras levés. "youpi" "joie" "ola"...
XD : dessin d'un large sourire les yeux pliés de rire... si c'est possible, penchez votre tête à gauche vous verrez.
^^ : version asiatique du smile :) occidental. Notez que les smiles asiatiques se lisent sans pencher la tête du fait qu'ils sont de l'autre coté de la Terre et se retrouvent donc dans le bon sens.
FB : abréviation de Facebook.
:3 : version goupil malicieux (regardant une poule ou filant avec) du smile :)
faire un gros caca : ne cherchez pas, il n'y a aucun code. De même, je parlais bien des wc mecs et du pq.

Je sais, la vie trépidante des bloggeurs est pleine de strass et de paillettes.

mercredi 20 janvier 2010

Les produits laitiers, nos amis pour la vie.

Permettez-moi en introduction à ce billet d'humeur, de citer un de mes posts en réponse à une blogueuse :

[...]
Pour ce qui est du bio... hum comment dire. C'est du marketing selon moi. Du moins en l'état des choses. D'une part le label est créé par les industriels, d'autre part pour l'avoir l'une des principales conditions n'est pas qu'il n'y est pas de produits chimiques, mais pas plus d'un certain pourcentage. Hors, l'eau est un produit naturel. Résultat pour faire du bio, le premier moyen utiliser par l'industrie est d'augmenter le pourcentage de flotte. Domaine le plus touché : la cosmétique. Mais sur le même principe l'alimentaire, avec des produits qui ne sont pas forcément de meilleures qualités puisqu'il ne s'agit pas de monter la quantité de produits nobles mais de ceux qui sont de base bio sans coût accru.
De toutes façons, le bio pour les aliments préparés, du plat à réchauffer au gâteau du goûter, c'est de la fumisterie. :)
... faire du bio, du vrai, c'est revenir à une société paysanne avec les femmes qui consacrent 80% de leur temps à la préparation des repas et 20% du reste aux gamins, pendant que les maris seront aux champs et avec les vaches.
... alala le pouvoir de la presse féminine aux mains de leurs annonceurs publicitaires. Quel bonheur que de se payer le plus cher, petit bout de paradis garanti... ;)

Bien. Ceci étant relaté, élargissons à un point plus sournois.


Les produits laitiers.

Depuis plusieurs décennies à périodes régulières, l'état se fait fort de nous rappeler que "les produits laitiers sont nos amis pour la vie" et préconise la consommation de plusieurs laitages par jour.


Or, comme de par hasard, il se trouve que nous sommes dans un pays producteur de lait, où cette denrée est en surabondance.
Y aurait-il un lien ? Non, je vais pas vous faire la théorie du complot. Mais lorsque l'état aime à prendre comme conseillers des chercheurs universitaires qui sont tout naturellement des pointures dans leur domaine, à ce point qu'ils travaillent pour les laboratoires industriels, on est en droit de se poser la question du lobbying non ?

Or donc, il se trouve qu'il y a quelques années a été avancé que le lait ne convenait pas forcément à notre organisme. Notre digestion du lait de vache (pour faire rapide et n'évoquer que celui principalement consommé) est connue pour être lente et difficile, voir allergène et source de problèmes mineurs et divers dans certains cas pas si isolés que cela.
Mais qu'importe, l'industriel agroalimentaire à la parade : le lait appauvrit en lactose et à l'étiquette de prix gonflée. Après l'avoir écrémé et enrichi en vitamine, voilà qu'on retire le lait du lait si je puis dire. Dans le même temps, il se retrouve avec de l'huile ajouté pour ses bienfaits. Très bien. Et pour ceux qui le suspectent d'être chimique et restent vigilants, pas de problème avec le lait bio. Là, c'est sûr ce label 100% issu de groupes agroalimentaire, c'est du naturel.

On va couper la télé et arrêter de dire des conneries. Le lait vendu est un produit transformé.
La cacophonie publicitaire s'étant tue, examinons le reste du monde, et celui-ci consomme-t-il autant de lait que nous ? Non, cela va de soi. Il ne dispose du reste pas d'autant de lait par habitant que les occidentaux en général et le français en particulier. La santé de ces braves gens s'en trouve-t-elle altérée ? Puisque nous devons être vigilants sur la quantité de lait que nous absorbons (cf la pub), on comprend d'évidence que les pays pauvres et / ou non producteurs de lait courent un risque sanitaire. Est-ce le cas ?

Il se trouve que l'ostéoporose est pratiquement absente de pays comme le Japon, où les produits laitiers ne sont pas des aliments quotidiens. Et il en va de même pour le reste de l'Asie et de pas mal d'autres endroits du monde. Après étude de chercheurs indépendants non rémunérés à plein temps ou comme consultants par l'industrie laitière, il apparait que si le calcium est indispensable pour avoir des os solides dans la première partie de notre vie (en gros durant notre croissance), il épuise les ressources de notre corps avec lesquelles il s'associe. Ces ressources présentes à la naissance dans notre corps, nous n'en disposons pas d'une quantité infinie. À mesure que le temps passe à surconsommer du lait, nous les utilisons alors que nos os sont déjà en bonne santé. Résultat, avec l'âge l'apport de calcium perd de son efficacité et les os de disposent plus des molécules qui lui sont indispensables. Paf : Ostéoporose.

Je vous l'ai faite courte et sans détails scientifiques, mais si vous en doutez encore je vous invite à questionner Google où vous trouverez des liens comme celui-ci, article bien plus sérieux que le mien :

Ce qui me ramène au bio, aux ogm, aux produits enrichis, et à toutes ces conneries que les industriels se font forts de nous vendre et à l'état qui est bien content d'avoir des produits à valeur ajouté à taxer. Qu'importe si l'argent du consommateur contribuable y passe.

... faut vraiment être CON pour envisager qu'en demandant à un poissonnier si son poisson est frais qu'il va vous dire d'aller cher le boucher s'il a des doutes sur la fraîcheur ! Du reste le boucher hésite pas sur la ré-emballe ou les viandes marinées lorsque la date est passée.

Au passage, on vient de nous refaire le coup avec les vaccins de la grippe. Campagne d'information "vous voyez on s'occupe de tous" lui faisant perdre beaucoup de NOTRE argent dans l'achat massif de doses, d'un produit qui au passage, ne pouvant être fabriqué en aussi grande quantité dans des conditions normales, a reçu des produits bonus qui accroissent l'efficacité du virus dans sa composition pour que le corps apprenne à se défendre... produits bonus qui sont allergènes et provoquent potentiellement des effets secondaires graves voir mortels. D'autres pays ont répertorié des morts suspectes chez des personnes saines dans les jours suivant l'injection du vaccin. Mais ça, c'est secondaire puisque ça fera toujours moins de morts que ceux de la grippe... sauf que, cette putain de grippe elle n'a pas fait autant de morts que les prédictions alarmistes du gouvernement. Tant mieux. Et tant mieux aussi que les vaccins n'aient pas été tous utilisés. Y a plus qu'à les revendre. So simple. OSEF au passage que ces vaccins soient pas top top. Vendons. Et faisons oublier les dépenses. Tiens, pourquoi ne pas reparler des difficultés des vignerons ? Le vin est bon pour la santé. C'est bien pour cela qu'il ne subit pas tout à fait le même traitement législatif que les autres alcools. Non ? ...où alors ce serait aussi parce que la France en est un grand producteur ? Nan... pas possible on se serait encore fait entuber, le vin serait aussi nocif que les autres alcools pour la santé (cancer, sécurité routière..) ? ... mmm ça me fait penser au tabac, qui en bonne manne financière est taxée et non interdit. Faut penser à ces pauvres buralistes c'est leur gagne pain en plus.

Les politiques sont très prévenants vous le voyez. Pour notre plus grand bien, leurs manies ne risquent pas de changer puisque nos impôts et taxes leur payent appartements (palme d'or à M. Gaymard) et "indemnités", ce faisant qu'ils sont majoritairement du même milieu d'élites que les capitaines d'industries.

Pour conclure, parce que ce que je vais être accusé de faire de la sinistrose : non ce n'est pas un complot, c'est juste de l'enculade.

dimanche 17 janvier 2010

Être père d'une fille.

Être le père d'une fille est quelque chose de merveilleux. Bien plus que d'un garçon je crois, cependant je ne suis pas sûr puisque j'ai une fille mais pas de garçon. Mais concentrons-nous sur ce qui est, et non sur ce qui n'est pas. Pour un père donc, avoir une fille c'est merveilleux. Pour qu'il en reste ainsi, il y a des choses à savoir, à accepter, et des sacrifices à faire.

Pour commencer, être père, c'est ne pas être la mère. Ça à l'air bête dit comme cela, c'est pourtant lourd de conséquences dès le départ.
- 9 mois de retard sur la mère. On peut toujours chipoter, mais porter l'enfant ou non, ce n'est pas neutre. Les femmes elles-mêmes le disent souvent : monsieur est devenu père le jour de la naissance de son enfant. Pas celui où vous lui avez brandi le test de grossesse.
- ne pas allaiter. Non, donner le sein et le biberon ce n'est pas tout à fait la même chose. Y a pas à tortiller. Même si madame est capable de prétendre le contraire pour se faire aider dès le départ sur ce point en choisissant de ne pas donner le sein. (oui je suis traumatisé de ne pas avoir été allaité, ce qui a participé à mon manque de confiance en moi et nourrit ma rancœur et je vous emmerde).
- par les temps qui courent, certains gestes d'affections venus du père peuvent prêter à confusion, tels que caresses ou baisers, problème qui ne se pose pas venant de la mère.

Alors la bonne nouvelle, c'est que le père échappe à la confrontation mère fille pour peu qu'il prenne soin de ne pas s'y impliquer, et fait abstraction du bruit, surtout pendant la crise d'adolescence.
En revanche la mauvaise, c'est que sa femme lui reprochera de se faire mener par le bout du nez par leur progéniture. Avec un peu de chance, cette réflexion  sera une simple taquinerie, mais avec le temps et les confrontations mère fille, les piques deviendront plus cinglantes.


Ensuite, être le père d'une fille, c'est de ne pas trop savoir que penser de l'apparition sur la corde à linge de ces soutiens gorges blancs et parfois colorés qui ne sont manifestement pas à madame. Pourquoi les exhiber ? Sans doute les voisins ont-ils besoin de savoir que votre bébé devient une femme ? Du reste votre épouse n'a pas manqué sur le coin de l'oreiller de vous annoncer qu'elle a eu ses premières règles. J'en ai froid dans le dos et nous comprenons tous ce que cela signifie :

Les petits copains.
Voilà quelque chose de joyeux.
En tant que père, vous SAVEZ que les hommes sont des hommes, et ce d'autant plus que leur taux de testostérone explose.
Conseil : Suggérez à sa mère de placer un baby phone dans sa chambre. Vous savez ce que vous refusiez d'acheter, mais qu'elle a malgré tout introduit chez vous il y a quatorze ans, puis remisé à la cave non sans en avoir fait profiter ses amies. Attention, il convient de prévenir la petite. "Si tu l'éteins, je déboule". Pendant ce temps en bon père, il faudra briefer le copain d'homme à homme que s'il la touche il aura les genoux pétés.
Une fois la séparation venu, car c'est bien connu, les histoires d'amours finissent mal, surtout à cet âge, vous pourrez vous faire une joie de laisser le numéro  de portable de l'ex dans les WC hommes d'une aire d'autoroute.

Le mariage.
Là, ça se complique. Impossible de procéder comme avec les autres don juan. Vous avez échoué à en faire une lesbienne et ce gros porc qui essaye d'être votre copain va avoir le droit de lui ôter sa virginité. Oui, le père vit dans le déni : sa fille chérie est pure et vierge.
Quoi qu'il en soit, à tout malheur bonheur est bon, elle portera votre petit fils.

Parce que cette fois ce sera un garçon, il le faut. Vous avez retenu la leçon. (sans parler que grâce à lui vos gênes de mâle vous survivront).


Demain nous verrons en quoi le don de soi aux œuvres caritatives et l'aide désintéressée de notre prochain constituent une seule et même forme d'escroquerie intellectuelle que l'on se fait à soi-même.

vendredi 15 janvier 2010

Closed Office


Pour le premier texte du genre, je préfère vous le rappeler, histoire de ne pas vous prendre en traitre : l'avertissement affiché avant d'entrer sur le blog n'est pas là pour rien.


Bien habillés, ils avaient prévu d'aller manger avec une amie entre midi et deux et passeraient la chercher à son bureau. Leur amie n'était pas là, mais une stagiaire les prévint qu'elle allait revenir et qu'ils pouvaient l'attendre dans son bureau et précisa afin qu'ils ne s'inquiètent pas qu'elle-même partait déjà manger.

Ils entrèrent donc dans le bureau désert et madame retira son manteau trop chaud pour le bureau climatisé. Elle portait dessous une élégante veste assortie avec une jupe assez stricte et une chemise blanche sans fioriture : "j'ai un entretien dans l'après midi" avait-elle expliqué, "cela ne te dérange pas si je me prépare déjà ?" Sans y penser il avait répondu oui, et c'était bien vêtu afin de ne pas trop faire cloche au restaurant à coté d'elle et son amie.

Son regard se posa sur sa femme qui regardait autour d'elle et s'asseyait à la place de son amie. Secrètement il la trouvait bien jolie sa petite femme, particulièrement ainsi habillée pour son entretient. Cela faisait parti de ses fantasmes, à l'époque où il travaillait dans des bureaux que de faire l'amour dans les locaux avant l'arrivée des collègues. Il resta debout un peu bête espérant que ni son visage ni son début d'érection trahissent ses pensées. Sa femme lui sourit, et il se sentit un peu rougir se pensant découvert.

Elle aussi crut qu'il avait deviné son petit secret et sans plus attendre elle se leva pour aller vers la machine à café afin de masquer sa gêne.

"Mais asseyez-vous je vous en prie." lui dit-elle. Le vouvoiement le surpris et elle sût alors qu'il n'avait pas encore deviné.
"Je vous sers un café ?" ajouta-t-elle alors qu'il restait planté là. Elle s'avança vers son mari, le prit par la main et le fit asseoir derrière le bureau. Puis elle alla chercher le café, et se pencha pour le poser près de lui. D'où il était, il ne put s'empêcher de remarquer que le chemisier avait des boutons largement espacés qui laissait adorablement entrevoir la poitrine pour un observateur de biais comme c'était son cas. Se penchant un peu plus sur son mari, elle déboutonna le col de son chemisier et son cœur se mit à battre fort en voyant l'adorable poitrine de sa femme dans son petit soutien gorge blanc.
Puis sans dire un mot, et avec le sourire, elle dézippa le pantalon de son mari. Elle le regardait dans les yeux, et se délecta de le voir rougir. Sa main se posa sur son sexe à travers le tissus et elle ne put s'empêcher de baisser les yeux, étonnée de le voir déjà si dur. Son regard se replongea dans celui de son mari, et elle libéra le vit prisonnier, pour aussitôt le flatter à pleine main pour le soulager d'être resté captif du sous-vêtement. Contemplant médusé sa femme, son regard perdu dans le sien, il la vit descendre le prendre en bouche. Ses pommettes rosirent et elle ferma les yeux délicieusement gênées alors qu'elle savourait la forme et la fermeté du sexe de son mari sur sa langue. Caressant généreusement de ses mains la base elle prit soin de ne pas négliger les bourses pour que le précieux liquide lui soit offert. Puis elle remonta la main jusqu'au gland en serrant fort et se lança : Après une profonde inspiration, elle glissa le sexe jusqu'au fond de sa gorge et entrepris un va et vient qui coupa le souffle de son mari. Enlaçant le sexe qu'elle aimait tant, elle osa lui dire toute sa tendresse de ce baiser profond, alternant avec des mordillements et des mouvements de langues et de mains pour reprendre son souffle... Elle libéra sa poitrine et la lui posa sur les cuisses sans interrompre sa fellation, levant les yeux pour voir son visage et l'encourager du regard à s'oublier dans sa bouche. Elle voulait boire sa semence, le vider, le traire comme une bête qu'il était mais qu'elle aimait tant et ne lâcha rien, ne lui donnant aucun répit malgré sa mâchoire engourdie. Il était sur un petit nuage, et elle sentit sa culotte se mouiller. Il allait bientôt jouir.
Un dernier aller retour au fond de sa gorge, et il explosa dans sa bouche alors qu'elle enlaçait le gland de sa langue, pressant les bourses pour bien les vider et ne s'arrêtant surtout pas. Elle était folle elle aussi, elle désirait tant le sentir en lui mais elle avait besoin de ses mains pour lui faire la plus belle fellation qu'il ait jamais eu.... Il ne restait rien de lui, il était annihilé mais son sexe était toujours raide tellement l'excitation était forte. Alors, pour son plus grand bonheur à elle, elle retira sa culotte et releva sa jupe avant de s'asseoir sur le joli vit de son mari, et se frotta comme une folle, lui offrant sa poitrine d'habitude si sensible pour qu'il la prenne entre ses lèvres. En bon petit mari il descendit ses mains sur ses fesses pendant ce temps, et la releva pour la prendre sur le bureau. Ayant déjà jouit il savait que le temps lui était compté, mais il voulait faire de son mieux, et cela ne fut pas très difficile : elle était si excitée de l'avoir sentit jouir contre sa langue qu'elle était déjà au bord de point de non retour, et en quelques mouvements de hanches il la sentit se contracter sur son sexe de toute ses forces en gémissant. Il regretta presque d'avoir déjà jouit, car il ne l'avait jamais vu oser gémir ainsi et il savait qu'elle préférait le sentir jouir avec elle. Mais c'était trop tard, et elle ne semblait pas lui en tenir rigueur, s'abandonnant totalement les yeux fermés, serrant sa main sur celle de son mari qui était posé sur son sein. Elle jouissait a en déplacer le bureau et les crayons tombèrent, détail qui les excita encore plus...
... quand elle eut fini de jouir, elle embrassa une dernière fois le sexe de son mari et le rangea, avant de se rhabiller elle aussi, mais en lui donnant sa culotte et elle lui souffla à l'oreille : "je n'ai pas d'entretien cet après midi, tu peux la garder..." elle lui sourit et l'embrassa avant de l'attirer hors du bureau pour rejoindre son amie qui les attendaient comme convenu, au restaurant...

jeudi 14 janvier 2010

La petite fille et le dragon

Voici un texte écrit il y a fort longtemps, et dont je suis bien l'auteur - ce qui peu surprendre si vous avez lu les autres textes. De telles histoires pour enfants et contes de fées seront publiés entre deux jets de biles et de propos graveleux. Prenez-les comme entractes ou en amuse-gueule, au choix. :)


Il était une fois, Grold, un très vieux dragon, qui vivait dans sa grotte. Toute sa jeunesse, il avait écumé les terres, à la recherche de trésor à piller.

Une journée de printemps, après une sieste de quelques semaines, il se préparait à sortir se dégourdir les ailes et dévorer une vache ou deux. Alors que Grold se faufilait hors de sa tanière, il entendit comme une respiration…

Il tourna la tête, et vit une petite fille, pelotonnée dans de vieilles étoffes qu'il avait trouvé l'année passée, dans une caravane. Grold ne se souvenait pas avoir pris cette petite avec les tissus. Il tendit son long cou vers l'enfant, pour mieux la sentir.

C'est alors que la fillette se réveilla, alertée par l'odeur du dragon. En voyant cette grosse tête monstrueuse, elle se mit à hurler de toutes ses forces. Surpris par ce cri strident, Grold recula et se cogna la tête contre les stalactites de sa caverne. Ce cri résonnait sur les parois, et semblait ne jamais devoir finir. Grold battit en retraite hors de sa caverne, tant ce bruit lui faisait mal aux oreilles, et s'envola vacillant, car dans sa tête résonnait le hurlement de la petite.

Il revint dans la nuit, après avoir mangé un troupeau de chèvre, car son sommeil et ces émotions l'avaient affamé. Mais la petite était encore là. Elle allait se remettre à crier de peur, mais le vieux Grold ne voulant pas perdre ses oreilles, recula en faisant de grands gestes avec ses pattes pour demander pitié. La petite, surprise par la réaction du dragon, en oublia de crier, et elle commença à rire en voyant la tête apeurée de Grold.

Le vieux dragon, n'avait jamais entendu si belle chose. Il se demanda :

« Comment se peut-il, après toutes ses années à parcourir le monde, que je n'ai jamais découvert si beau trésor ? »

Il faut dire que les dragons n'ont pas souvent l'occasion de voir, quelqu'un heureux. Leur seule présence, suffit à faire fuir tout un village, et à attirer des paladins vociférants, comme un bon jambon attire les mouches.

Mais Grold était charmé par le son du petit rire qui résonnait dans sa caverne. Il ferma ses grands yeux de lézard pour mieux goûter au bonheur d'entendre cette enfant.

Elle se calma doucement et s'arrêta de rire, émerveillé par ce dragon. Elle s'approcha de lui, et lui demanda de sa petite voix aiguë :

« Je croyais que les dragons mangeaient les petites filles.

Grold se trouva soudain très vieux. Et pourtant il était passé à côté de tellement de chose...

« Je m'appelle Vinia, dit la petite. Et toi, tu as un nom méchant dragon ?

- Grold ! Souffla-t-il. Mais à peine avait-il prononcé son nom, que Vinia se boucha le nez. Ne voulant pas blesser son nouvel ami, elle lui caressa les naseaux, comme pour s'excuser. Mais piqué au vif, le lézard s'en alla manger un pommier.

A son retour, Vinia dormait, car il était très tard ; il retourna donc lui cueillir quelques arbres dans un verger, pour qu'elle puisse avoir à manger. Au petit matin, Grold trouva Vinia contre son cou, une pomme à peine croquée dans sa petite main. Elle était venue dormir contre lui pendant la nuit, au chaud contre le feu qui brûle dans ses entrailles.

Et aujourd'hui encore, ils vivent dans leur caverne. Vinia a jeté les vilains ossements qui jonchaient le sol, et les a remplacés par de belles plantes aux parfums enivrants. Grold se réjouit toujours d'entendre son rire sonore et si charmant ; et la nuit, il attend pour s'endormir que Vinia vienne le rejoindre, car il aime sentir battre son petit cœur contre ses écailles.